Connectez-vous S'inscrire
PRESSAFRIK.COM , L'info dans toute sa diversité (Liberté - Professionnalisme - Crédibilité)

Malick Fall : «Le Saes ne transigera pas sur l’autonomie financière des universités»

Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) n’est pas prêt pour enterrer la hache de guerre. Malick Fall et Cie qui ont revisité mardi la situation des universités et l’état d’avancement de leurs revendications ont fait savoir qu’il y a un point sur lequel ils excluent de transiger, à savoir l’autonomie financière des universités.



Que personne ne soit surpris si le Saes déterre la hache de guerre. C’est l’avertissement qu’ont tenu à donner Malick Fall et Cie. Ces derniers qui ont convié mardi la presse à un déjeuner ont procédé au diagnostic de la situation qui prévaut dans l’enseignement supérieur pour en déduire qu’il restait beaucoup de choses à régler parmi lesquels la question «fondamentale de l’autonomie financière des universités» qui ne peut pas faire l’objet de transigeance de leur part.

«La loi de 2015 relative aux universités publiques précise clairement que les universités sont dotées d’une autonomie financière… Sur cette question-là, nous sommes intransigeants. On ne peut pas déroger à cette règle. Les universités sont dotées d’une autonomie financière, il faut qu’on laisse à ces université la liberté de pouvoir en jouir», a déclaré Malick Fall, secrétaire général du Saes.

Mais, les reproches des syndicalistes ne se limitent pas à ce seul sujet car, affirment-ils, les enseignements risquent d’accuser des retards à cause des mouvements d’humeur des étudiants, lesquels sont suscités par la fermeture des restaurants à cause d’une dette due aux repreneurs de ces restaurants.

Et, accusent-ils, la responsabilité du ministère de l’Economie et des Finances est engagée puisque des dispositions devaient être prises pour anticiper sur les remous suscités par ces fermetures.
A en croire M. Fall, les mouvements d’humeur des étudiants «ces troubles» sur le plan social vont causer des retards sur le calendrier universitaire, alors qu’ils ont consenti d’énormes efforts pour rattraper les retards.

S’y ajoute la question sur l’indemnité de retraite qui est la cause des 48 heures d’arrêt de travail observées par les enseignants du supérieur et ce, malgré les «5 mois que le Saes a passés pour alerter les autorités sur ces questions.»

Au vu de ces points soulevés, les syndicalistes exhortent l’Etat à revoir sa posture afin de ne pas pousser les enseignants mais aussi les étudiants à aller en grève.
 


Mercredi 5 Décembre 2018 - 10:31


div id="taboola-below-article-thumbnails">

Nouveau commentaire :
Facebook Twitter