
Les militants de l’Alliance Pour la République (APR) ont battu le pavé, ce samedi 21 juin 2025 à Saint-Louis, pour exiger la libération de leur camarade Mansour Faye, maire de la ville, ainsi que d'autres figures du parti actuellement en détention. Une marche pacifique, encadrée par des slogans, t-shirts blancs et écharpes rouges. Les manifestants ont traversé les artères de la ville pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme une répression politique ciblée.
Parmi les manifestants, une responsable de l’APR a critiqué les promesses non tenues du pouvoir actuel : « Ils avaient promis la suppression des articles 80 et 254 du Code pénal qui menacent les libertés individuelles, mais rien n’a été fait. Nous exigeons la libération de Mansour Faye, Farba Ngom, Moustapha Diop, Moustapha Diakhaté, Tahirou Sarr, Assane Diouf et Abdou Nguer».
Ancien ministre et maire de Fandène, Augustin Tine, qui a conduit la délégation de l’APR, a fustigé l’arrestation de Mansour Faye, estimant qu’elle est purement politique : « S’il est en prison, c’est parce qu’il dérange. Sa place n’est pas derrière les barreaux, et nous allons continuer à nous battre jusqu’à sa libération ».
Même son de cloche chez Hamidou Anne, qui a appelé à la vigilance et à la mobilisation face au régime en place : « La jeunesse de Saint-Louis n’a pas peur. Si le Pastef pense nous intimider, il se trompe lourdement. Nous resterons debout pour défendre nos droits dans la démocratie et la liberté ».
Pour sa part, Pape Malick Ndour a rejeté en bloc les accusations contre Mansour Faye, renvoyant la balle dans le camp du pouvoir : « Pastef ferait mieux de s’interroger sur le président de l’Assemblée nationale et le marché douteux des véhicules. Les nôtres sont aujourd’hui des otages politiques ».
Parmi les manifestants, une responsable de l’APR a critiqué les promesses non tenues du pouvoir actuel : « Ils avaient promis la suppression des articles 80 et 254 du Code pénal qui menacent les libertés individuelles, mais rien n’a été fait. Nous exigeons la libération de Mansour Faye, Farba Ngom, Moustapha Diop, Moustapha Diakhaté, Tahirou Sarr, Assane Diouf et Abdou Nguer».
Ancien ministre et maire de Fandène, Augustin Tine, qui a conduit la délégation de l’APR, a fustigé l’arrestation de Mansour Faye, estimant qu’elle est purement politique : « S’il est en prison, c’est parce qu’il dérange. Sa place n’est pas derrière les barreaux, et nous allons continuer à nous battre jusqu’à sa libération ».
Même son de cloche chez Hamidou Anne, qui a appelé à la vigilance et à la mobilisation face au régime en place : « La jeunesse de Saint-Louis n’a pas peur. Si le Pastef pense nous intimider, il se trompe lourdement. Nous resterons debout pour défendre nos droits dans la démocratie et la liberté ».
Pour sa part, Pape Malick Ndour a rejeté en bloc les accusations contre Mansour Faye, renvoyant la balle dans le camp du pouvoir : « Pastef ferait mieux de s’interroger sur le président de l’Assemblée nationale et le marché douteux des véhicules. Les nôtres sont aujourd’hui des otages politiques ».
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