Les syndicalistes ont investi en masse le trajet de la place de l’Obélisque jusqu'à la RTS, ce mardi pour faire part de leurs revendications à l’Etat mais aussi, dénoncer le non-respect des accords signés avec ce dernier.
Mody Guiro, Secrétaire général de la CNTS, à la tête de la marche, qui a enregistré la participation de Mamadou Diop Decroix, Cheikh Diop CNTS/FC et Ahmed Suzanne Camara (mouvance présidentielle), a résumé les motivations de la marche en trois points essentiels qui tournent autour de l’augmentation du SMIG, la stabilisation de l’environnement social du pays et les conventions collectives interprofessionnelles.
Mody Guiro a aussi dénoncé les grèves et perturbations «régulières » dans les secteurs de l’éducation et de la santé qui, affirme-t-il : « proviennent des revendications liées au mode d’indemnisation de la fonction publique. Nous avons estimé qu’il fallait revoir le système d’indemnisation pour arriver à ce que les accords signés avec les partenaires sociaux notamment les syndicats d’enseignants et ceux de la santé soient respectés ».
Il a également fustigé l’attitude des dirigeants du secteur privée : «Il y a également que les patrons du secteur privé ne respectent pas le droit des travailleurs, ils ne veulent pas que les gens mettent du droit sur ce qui est leur droit. Le droit primaire c’est d’avoir la possibilité de désigner un représentant. De plus en plus nous voyons que des dirigeants ne veulent pas que les travailleurs soient organisés, pour pouvoir mieux les exploiter et cela ne peut être acceptable».
M. Guiro propose à l’Etat de trouver des moyens de dialogue afin d’anticiper sur certains évènements : «Il faut qu’il y ait une rencontre régulière des périodes d’évaluations pour anticiper sur les événements et cela ne peut se faire qu’ à partir d’un dialogue franc sincère pour que chacun puisse comprendre les réalités, les possibilités mais également, une fois que ces accords sont signés, de les respecter », a conclut le syndicaliste.
Mody Guiro, Secrétaire général de la CNTS, à la tête de la marche, qui a enregistré la participation de Mamadou Diop Decroix, Cheikh Diop CNTS/FC et Ahmed Suzanne Camara (mouvance présidentielle), a résumé les motivations de la marche en trois points essentiels qui tournent autour de l’augmentation du SMIG, la stabilisation de l’environnement social du pays et les conventions collectives interprofessionnelles.
Le secrétaire général de la CNTS a, pendant son allocution, revendiqué l’augmentation des salaires qui, dit-il, depuis quelques années n’ont pas évolué. Cette augmentation permettrait selon lui aux travailleurs de vivre décemment : « Le SMIG n’a pas varié depuis 21 ans. Les salaires conventionnels et minimums n’ont pas évolué depuis 2009 et les travailleurs ont besoin d’avoir une vie digne, de vivre décemment et ils ne peuvent le faire qu’à partir d’un salaire décent ».
Mody Guiro a aussi dénoncé les grèves et perturbations «régulières » dans les secteurs de l’éducation et de la santé qui, affirme-t-il : « proviennent des revendications liées au mode d’indemnisation de la fonction publique. Nous avons estimé qu’il fallait revoir le système d’indemnisation pour arriver à ce que les accords signés avec les partenaires sociaux notamment les syndicats d’enseignants et ceux de la santé soient respectés ».
Il a également fustigé l’attitude des dirigeants du secteur privée : «Il y a également que les patrons du secteur privé ne respectent pas le droit des travailleurs, ils ne veulent pas que les gens mettent du droit sur ce qui est leur droit. Le droit primaire c’est d’avoir la possibilité de désigner un représentant. De plus en plus nous voyons que des dirigeants ne veulent pas que les travailleurs soient organisés, pour pouvoir mieux les exploiter et cela ne peut être acceptable».
M. Guiro propose à l’Etat de trouver des moyens de dialogue afin d’anticiper sur certains évènements : «Il faut qu’il y ait une rencontre régulière des périodes d’évaluations pour anticiper sur les événements et cela ne peut se faire qu’ à partir d’un dialogue franc sincère pour que chacun puisse comprendre les réalités, les possibilités mais également, une fois que ces accords sont signés, de les respecter », a conclut le syndicaliste.
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