Interviendra-t-il ? N’interviendra-t-il pas ? C’est la question que se posent tous les médias marocains. Car plus d’un mois après l’annonce du principal membre de la coalition gouvernementale, l’Isitqlal, de quitter le navire, rien ne s’est passé…
Il y a bien eu un coup de fil du monarque demandant à l’Istiqlal de rester au gouvernement. Mais depuis, plus rien. Les passes d’armes verbales entre les deux partis ennemis au pouvoir le Parti de la justice et du développement (PJD) et l’Istiqlal ont donc continué à faire la une des journaux au détriment de l’action gouvernementale.
Des réformes cruciales bloquées
Et c’est bien là que réside le problème. A force d’agitation et de mésentente le gouvernement est bloqué. Sur des réformes cruciales, notamment, pour améliorer sa situation économique, alors que le déficit public a dépassé les 7% du produit intérieur brut.
Impossible de continuer de cette façon. Entre un remaniement et des élections anticipées il va donc falloir trancher. Un arbitrage que la classe politique dit attendre du roi.
En face le monarque n’a aucune obligation constitutionnelle d’intervenir. Depuis son arrivée, Mohamed VI a participé à plusieurs inaugurations officielles, mais il n’a, pour le moment, prononcé aucun mot sur l’actuelle crise politique que traverse son pays.
Source: RFI
-
Nigéria présente ses excuses au Burkina Faso après la violation de son espace aérien
-
Soudan: des dizaines de milliers de victimes à El-Fasher selon l'université américaine de Yale
-
Le Kenya entend stopper les enrôlements de force de ses citoyens en Russie
-
RDC : l’AFC/M23 amorce son retrait d’Uvira, dans l'est du pays
-
L'Afrique du Sud renvoie sept Kényans travaillant pour le programme américain de relocalisation des Afrikaners




Nigéria présente ses excuses au Burkina Faso après la violation de son espace aérien


