« Nous prions le Très-Haut pour un retour à la normale et une réouverture des frontières entre nos deux pays voisins et nos deux peuples frères », a déclaré le monarque chérifien dans une adresse à la nation radio-télévisée.
Les frontières sont fermées depuis 1994 et l'Algérie a rompu ses liens diplomatiques avec le Maroc en août 2021, accusant Rabat d'« actes hostiles ». Une décision « complètement injustifiée », selon Rabat. Depuis, les deux voisins entretiennent des relations exécrables dans un contexte de rivalité régionale exacerbée par leur antagonisme sur le territoire disputé du Sahara occidental.
Depuis près de 50 ans, un conflit armé y oppose le Maroc aux indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l'Algérie. Rabat prône un plan d'autonomie sous sa souveraineté exclusive, tandis que le Polisario réclame un référendum d'autodétermination sous l'égide de l'ONU.
Le 17 juillet, la reconnaissance par Israël de la « souveraineté marocaine » sur cette ancienne colonie espagnole a encore avivé les tensions avec Alger qui a fustigé des « manœuvres étrangères ». Dans un communiqué, le ministère algérien des Affaires étrangères a dénoncé « l'harmonie des politiques des occupants, leur complicité dans la violation des lois internationales (...), l'empiètement du droit légitime du peuple palestinien à établir son État indépendant avec Jérusalem pour capitale et du peuple sahraoui à l'autodétermination ».
« Nous rassurons nos frères en Algérie, leur direction et leur peuple qu'ils n'auront jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc », a assuré Mohammed VI. Le souverain marocain appelle chaque année au rapprochement entre les deux pays voisin. « Nous leur confirmons aussi tout le prix que nous attachons aux liens d'affection et d'amitié, aux échanges et aux interactions entre nos deux peuples », a-t-il insisté.
En novembre 2022, le roi du Maroc Mohammed VI invite le président algérien Abdelmadjid Tebboune à venir dialoguer dans le royaume. Une invitation qui n’est pas une nouveauté puisque le roi prône officiellement une politique dite « de la main tendue » envers l’Algérie.
Alors que la santé du chef de l'État, qui aura 60 ans le 21 août, est source de spéculations au Maroc et au-dehors, Mohammed VI, aminci comme ces dernières semaines, a lu d'une voix ferme son discours du Trône qui dresse le bilan de l'année écoulée et fixe une feuille de route pour les mois à venir.
Exaltant le « sérieux de la jeunesse marocaine », il a salué en particulier « l'exploit » de la sélection nationale de football au Qatar en décembre 2022, première équipe africaine et arabe à parvenir à une demi-finale de Coupe du monde. Il s'est également réjoui qu'à son initiative, le Maroc a décidé de présenter sa candidature commune avec l'Espagne et le Portugal pour l'organisation des phases finales du Mondial 2030.
Les frontières sont fermées depuis 1994 et l'Algérie a rompu ses liens diplomatiques avec le Maroc en août 2021, accusant Rabat d'« actes hostiles ». Une décision « complètement injustifiée », selon Rabat. Depuis, les deux voisins entretiennent des relations exécrables dans un contexte de rivalité régionale exacerbée par leur antagonisme sur le territoire disputé du Sahara occidental.
Depuis près de 50 ans, un conflit armé y oppose le Maroc aux indépendantistes du Front Polisario, soutenus par l'Algérie. Rabat prône un plan d'autonomie sous sa souveraineté exclusive, tandis que le Polisario réclame un référendum d'autodétermination sous l'égide de l'ONU.
Le 17 juillet, la reconnaissance par Israël de la « souveraineté marocaine » sur cette ancienne colonie espagnole a encore avivé les tensions avec Alger qui a fustigé des « manœuvres étrangères ». Dans un communiqué, le ministère algérien des Affaires étrangères a dénoncé « l'harmonie des politiques des occupants, leur complicité dans la violation des lois internationales (...), l'empiètement du droit légitime du peuple palestinien à établir son État indépendant avec Jérusalem pour capitale et du peuple sahraoui à l'autodétermination ».
« Nous rassurons nos frères en Algérie, leur direction et leur peuple qu'ils n'auront jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc », a assuré Mohammed VI. Le souverain marocain appelle chaque année au rapprochement entre les deux pays voisin. « Nous leur confirmons aussi tout le prix que nous attachons aux liens d'affection et d'amitié, aux échanges et aux interactions entre nos deux peuples », a-t-il insisté.
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