Le tribunal de grande instance de Paris a débouté l’Etat du Sénégal. Sur ce, Karim Wade et Bibo Bourgi ne pourront être poursuivis d’aucune infraction ni d’enrichissement illicite inconnu de la loi française. Et, selon Me Siré Clédor LY, cette décision ne surprend pas l’Etat du Sénégal dans la mesure où il fait fi des droits des citoyens.
«Le communiqué des avocats, c’est un communiqué de mauvais perdant dans la mesure où ils ne s’attendaient pas à gagner ce procès. C’est de l’avis de l’un des avocats de la défense, M. Siré Clédor Ly qui soutient que : « dès le début du procès, l’Etat du Sénégal a mené une procédure qu’il a violée de bout en bout, des décisions qui ont été rendues et qui n’étaient pas conforment aux normes internationales avec la violation du droit de procès inéquitable, la violation de la présomption d’innocence».
Et de poursuivre sur Walf radio: «Ils sont restés sourds à toutes les alertes en aval avec la décision de la CEDEAO qui, déjà parlait de la violation des droits de Karim Wade avant même, en cours d’enquête. Ensuite la décision du groupe de travail après la condamnation. C’était des alertes qui montraient qu’on faisait ce qu’on voulait.
A en croire la robe noire, «actuellement aucun pays au monde ne peut pas se retrancher derrière sa souveraineté pour faire ce qu’il veut. Chaque fois qu’on sort de nos frontières, les décisions rendues par les tribunaux sénégalais sont invalidées ou en tout cas l‘Etat du Sénégal se retrouvait dans le ridicule».
« L’Etat du Sénégal devait se conformait aux conventions internationales pour obtenir l’enquête judiciaire internationale», plaide Me Ciré Clédor LY. Et d’ajouter, «la France a considéré que dès l’instant que Karim Wade a été blanchi par la CREI pour la corruption, il ne connaissait pas ce que c’est l’enrichissement illicite, alors elle a dit au Sénégal, allez vous démerder avec les valeurs et les cultures auxquelles vous croyez et sur la base desquelles vous avez condamné Karim Wade».
«Le communiqué des avocats, c’est un communiqué de mauvais perdant dans la mesure où ils ne s’attendaient pas à gagner ce procès. C’est de l’avis de l’un des avocats de la défense, M. Siré Clédor Ly qui soutient que : « dès le début du procès, l’Etat du Sénégal a mené une procédure qu’il a violée de bout en bout, des décisions qui ont été rendues et qui n’étaient pas conforment aux normes internationales avec la violation du droit de procès inéquitable, la violation de la présomption d’innocence».
Et de poursuivre sur Walf radio: «Ils sont restés sourds à toutes les alertes en aval avec la décision de la CEDEAO qui, déjà parlait de la violation des droits de Karim Wade avant même, en cours d’enquête. Ensuite la décision du groupe de travail après la condamnation. C’était des alertes qui montraient qu’on faisait ce qu’on voulait.
A en croire la robe noire, «actuellement aucun pays au monde ne peut pas se retrancher derrière sa souveraineté pour faire ce qu’il veut. Chaque fois qu’on sort de nos frontières, les décisions rendues par les tribunaux sénégalais sont invalidées ou en tout cas l‘Etat du Sénégal se retrouvait dans le ridicule».
« L’Etat du Sénégal devait se conformait aux conventions internationales pour obtenir l’enquête judiciaire internationale», plaide Me Ciré Clédor LY. Et d’ajouter, «la France a considéré que dès l’instant que Karim Wade a été blanchi par la CREI pour la corruption, il ne connaissait pas ce que c’est l’enrichissement illicite, alors elle a dit au Sénégal, allez vous démerder avec les valeurs et les cultures auxquelles vous croyez et sur la base desquelles vous avez condamné Karim Wade».
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