Image de Mokhtar Belmokhtar diffusée par le site mauritanien Sahara Media, le 20 janvier 2013. Reuters
Pour chaque étape sanglante de la prise d'otage d'In Amenas, le groupe de Mokhtar Belmokhtar rejette la responsabilité sur l'armée algérienne. Ainsi, dès les premiers instants, les ravisseurs prétendent avoir cherché à négocier, tout en demandant à l'armée de reculer. « Cette dernière a répondu en tuant deux otages, puis les hélicoptères ont commencé à bombarder la zone de vie », affirme le texte.
Le groupe nie ensuite avoir tenté d'exfiltrer les otages vers l'étranger, souhaitant seulement « se déplacer vers l’usine pour protéger la vie des musulmans et des otages ». Et ce sont les tirs des hélicoptères algériens sur les véhicules qui les auraient, selon le communiqué, « détruit sauvagement, tuant directement les otages ».
Retranchés dans l'usine, les ravisseurs disent avoir à nouveau proposé de négocier la libération des otages, contre la suspension de l'intervention au Mali et la libération de prisonniers. Ce serait le refus de l'armée et l'assaut qui a suivi qui « a conduit à l'émination des otages » affirme le groupe armé.
Il prétend d'ailleurs avoir eu au téléphone un général algérien, qui se serait déclaré prêt à « détruire entièrement le site ». Le groupe confirme par ailleurs que l'attaque avait été préparée à l'avance et que c'est l'implication de l'Algérie dans la guerre au Mali par l'ouverture de son espace aérien et la fermeture de ses frontières qui aurait déterminé le choix de ce site, parmi d'autres dans la région.
Le groupe terroriste conclut en menaçant de frapper les intérêts de tout pays impliqué dans la guerre au Mali, qu'il qualifie de « croisade ».
Source: RFI
Le groupe nie ensuite avoir tenté d'exfiltrer les otages vers l'étranger, souhaitant seulement « se déplacer vers l’usine pour protéger la vie des musulmans et des otages ». Et ce sont les tirs des hélicoptères algériens sur les véhicules qui les auraient, selon le communiqué, « détruit sauvagement, tuant directement les otages ».
Retranchés dans l'usine, les ravisseurs disent avoir à nouveau proposé de négocier la libération des otages, contre la suspension de l'intervention au Mali et la libération de prisonniers. Ce serait le refus de l'armée et l'assaut qui a suivi qui « a conduit à l'émination des otages » affirme le groupe armé.
Il prétend d'ailleurs avoir eu au téléphone un général algérien, qui se serait déclaré prêt à « détruire entièrement le site ». Le groupe confirme par ailleurs que l'attaque avait été préparée à l'avance et que c'est l'implication de l'Algérie dans la guerre au Mali par l'ouverture de son espace aérien et la fermeture de ses frontières qui aurait déterminé le choix de ce site, parmi d'autres dans la région.
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