«Les patrons ne se conforment pas toujours aux règles de droit, à la législation du travail par rapport à leurs travailleurs. C’est une question qui interpellent l’inspection du travail, mais qui interpelle également l’Etat, la justice». Ces propos sont de Momar Samb, le leader du Rassemblement des travailleurs africains du Sénégal (Rtas). Ce dernier invité dans l’émission Objection de Sud Fm, revenait sur la situation des travailleurs qui ont du mal à entrer en possession de leurs biens, après avoir vu la justice trancher en leur faveur.
Selon le leader syndical, c’est une question sur laquelle l’Etat devrait se pencher parce qu’elle regroupe beaucoup de facteurs qui sont en défaveur des travailleurs. Et ce, «parce que lorsqu’il y a recours, il n’y a pas toujours une résolution du problème dans les délais les plus humainement acceptables, mais à un autre niveau, lors que la justice saisit la question, le parcours devant les juridictions est un parcours de combattant qui peut durer plus de 20 ans. C’est le cas des ex travailleurs de la Sotrac, de la Cbao Sdv etc. Tous ces travailleurs et leur famille sont confrontés à des situations où ils voient leurs droits piétinés, ils ont eu recours à la justice qui a fait son travail et leur a donné raison dans une lenteur que tout le monde connait aujourd’hui dans ce pays, mais que rien de ces décisions de justice n’est appliquées», a-t-il expliqué.
C’est pour cette raison qu’il lance un appel à l’Etat parce que : «le dernier recours après la justice, c’est l’Etat. L’Etat à qui nous avons conféré la loi, l’autorité, les règlements et la force pour qu’en dernier ressort, il protège leurs droits et les faire appliquer, c’est ce Etat qui est interpelé aujourd’hui», a-t-il conclu.
Selon le leader syndical, c’est une question sur laquelle l’Etat devrait se pencher parce qu’elle regroupe beaucoup de facteurs qui sont en défaveur des travailleurs. Et ce, «parce que lorsqu’il y a recours, il n’y a pas toujours une résolution du problème dans les délais les plus humainement acceptables, mais à un autre niveau, lors que la justice saisit la question, le parcours devant les juridictions est un parcours de combattant qui peut durer plus de 20 ans. C’est le cas des ex travailleurs de la Sotrac, de la Cbao Sdv etc. Tous ces travailleurs et leur famille sont confrontés à des situations où ils voient leurs droits piétinés, ils ont eu recours à la justice qui a fait son travail et leur a donné raison dans une lenteur que tout le monde connait aujourd’hui dans ce pays, mais que rien de ces décisions de justice n’est appliquées», a-t-il expliqué.
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