«Sepuis 2015, l’intersyndicale mène une lutte qui l’oppose avec la Direction générale de la Sonatel et France Telecom, qui veut s’accaparer de tous les biens de Sonatel. Nous ne saurions l’accepter. Nous sommes prêts à découdre avec France Telecom, car nous n’acceptons plus le néo-colonialisme. D’ailleurs, nous allons décréter dans les jours qui viennent, une grève de cinq (5) jours», a déclaré la secrétaire général du Syndicat national des travailleurs des postes et télécommunications-section Télécoms (SNTPT).
Selon Ndèye Founé Niang, la Sonatel contribue à hauteur de 12,5% du Produit intérieur brut (PIB) dans l’économie nationale et joue également un «rôle stratégique» dans la sécurité nationale, la protection des données personnelles et le fonctionnement des services administratifs et sociaux de base. Pour elle, il faut que Sonatel soit bien protégée par l’Etat du Sénégal.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle appelle toutes les forces vive de la nation à faire de leur combat le leur. «La situation actuelle de la Sonatel est d’une haute gravité, compte tenu des multiples menaces et enjeux relatifs à la perte d’un fleuron de l’économie nationale au profit d’intérêts étrangers. Cette situation met en jeu la politique de sécurisation des emplois et à la sécurité nationale et des personnes. Nous voulons que Sonatel reste une filiale exclusivement sénégalaise, car c’est plus de 1890 salariés permanents qui risquent de se retrouver au chômage et 40.000 emplois seront suspendus», a-t-elle ajouté.
Et, pour parer à cette éventualité la syndicaliste appelle l’Etat du Sénégal à faire preuve de «courage patriotique nécessaire» et à veiller à «endiguer» la stratégie d’Orange France qui vise, d’après elle, à «démanteler la Sonatel». Ainsi pour annoncer les couleurs l’intersyndicale des travailleurs de la Sonatel va prendre à part au grand rassemblement des syndicats d’enseignants prévu vendredi 11 mars à la Place de l’Obélisque.
Organisateur de ce point de presse le coordonnateur national du Mouvement du 23 juin (M23), Mouhamadou Mbodj, a soutenu lors d’une rencontre avec presse que les travailleurs de la Sonatel sont victimes de «recolonisation consentie» et que ladite société ne deviendra «jamais une filiale étrangère».
Dans la même lancée Mbodj a ajouté que «Si France Telecom veut s’accaparer de la filiale Sonatel, c’est parce qu’il a reçu l’aval des autorités sénégalaises. Donc, nous savons tous que la Sonatel se trouve dans une situation de recolonisation consentie, et sous une autre forme. France Selon le Telecom où Orange France ne peut pas faire de la Sonatel une filiale française. Nous ne l’accepterons pas», a martelé Mouhamadou Mbodj.
Selon Ndèye Founé Niang, la Sonatel contribue à hauteur de 12,5% du Produit intérieur brut (PIB) dans l’économie nationale et joue également un «rôle stratégique» dans la sécurité nationale, la protection des données personnelles et le fonctionnement des services administratifs et sociaux de base. Pour elle, il faut que Sonatel soit bien protégée par l’Etat du Sénégal.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle elle appelle toutes les forces vive de la nation à faire de leur combat le leur. «La situation actuelle de la Sonatel est d’une haute gravité, compte tenu des multiples menaces et enjeux relatifs à la perte d’un fleuron de l’économie nationale au profit d’intérêts étrangers. Cette situation met en jeu la politique de sécurisation des emplois et à la sécurité nationale et des personnes. Nous voulons que Sonatel reste une filiale exclusivement sénégalaise, car c’est plus de 1890 salariés permanents qui risquent de se retrouver au chômage et 40.000 emplois seront suspendus», a-t-elle ajouté.
Et, pour parer à cette éventualité la syndicaliste appelle l’Etat du Sénégal à faire preuve de «courage patriotique nécessaire» et à veiller à «endiguer» la stratégie d’Orange France qui vise, d’après elle, à «démanteler la Sonatel». Ainsi pour annoncer les couleurs l’intersyndicale des travailleurs de la Sonatel va prendre à part au grand rassemblement des syndicats d’enseignants prévu vendredi 11 mars à la Place de l’Obélisque.
Organisateur de ce point de presse le coordonnateur national du Mouvement du 23 juin (M23), Mouhamadou Mbodj, a soutenu lors d’une rencontre avec presse que les travailleurs de la Sonatel sont victimes de «recolonisation consentie» et que ladite société ne deviendra «jamais une filiale étrangère».
Dans la même lancée Mbodj a ajouté que «Si France Telecom veut s’accaparer de la filiale Sonatel, c’est parce qu’il a reçu l’aval des autorités sénégalaises. Donc, nous savons tous que la Sonatel se trouve dans une situation de recolonisation consentie, et sous une autre forme. France Selon le Telecom où Orange France ne peut pas faire de la Sonatel une filiale française. Nous ne l’accepterons pas», a martelé Mouhamadou Mbodj.
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