Le chef de délégation du M23, François Rucogoza, pendant les négociations. Kampala, le 8 janvier 2013. REUTERS/James Akena
Les négociateurs du M23 et du gouvernement ont fini le diagnostic de ce qui a été fait et de ce qui n’a pas été respecté après l’accord du 23 mars 2009 entre Kinshasa et le mouvement rebelle du Conseil national pour la défense du peuple (CNDP).
Cette évaluation n’est pas encore rendue publique, elle doit être soumise à une assemblée plénière des deux délégations. C'est-à-dire qu’il faudra que tout le monde tombe d’accord pour constater ce qui va et ce qui ne va pas.
Jusque-là, pas de difficulté insurmontable. Ensuite, cela devient plus difficile, il faudra trouver des solutions sous l’arbitrage du facilitateur : le ministre ougandais de la Défense.
Mais encore, après cette étape, la suite semble incertaine, quand il s’agira d’aborder les questions politiques. Kinshasa a l’intention d’écouter les revendications politiques du M23, de les écouter seulement.
Mais le M23 attend plus qu’une simple oreille. Il veut entraîner le gouvernement vers un véritable débat sur les élections, la légitimité, les institutions. Un terrain sur lequel le pouvoir veut absolument éviter de s’aventurer.
La question des grades, par exemple, occupera les négociateurs pendant des heures. En cas d’accord, qui parmi les rebelles sera reconnu dans son grade actuel dans l’armée régulière ? Au M23, on tient à ce que les grades des chefs, même acquis pendant la mutinerie, soient respectés.
Source: RFI
Cette évaluation n’est pas encore rendue publique, elle doit être soumise à une assemblée plénière des deux délégations. C'est-à-dire qu’il faudra que tout le monde tombe d’accord pour constater ce qui va et ce qui ne va pas.
Jusque-là, pas de difficulté insurmontable. Ensuite, cela devient plus difficile, il faudra trouver des solutions sous l’arbitrage du facilitateur : le ministre ougandais de la Défense.
Mais encore, après cette étape, la suite semble incertaine, quand il s’agira d’aborder les questions politiques. Kinshasa a l’intention d’écouter les revendications politiques du M23, de les écouter seulement.
Mais le M23 attend plus qu’une simple oreille. Il veut entraîner le gouvernement vers un véritable débat sur les élections, la légitimité, les institutions. Un terrain sur lequel le pouvoir veut absolument éviter de s’aventurer.
La question des grades, par exemple, occupera les négociateurs pendant des heures. En cas d’accord, qui parmi les rebelles sera reconnu dans son grade actuel dans l’armée régulière ? Au M23, on tient à ce que les grades des chefs, même acquis pendant la mutinerie, soient respectés.
Source: RFI
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