Le secrétaire général de l'AFP, Moustapha Niasse en plein meeting (photo archive)
Le Sénégal est dans une passe difficile. C’est ce qui sans doute à inspirer les membres du bureau politique de l’Alliance des Forces de Progrès (AFP) à aller en profondeur des difficultés qui assaillent les sénégalais mais aussi qui gangrènent l’Etat. Ils ont dénoncé la hausse annoncée du prix de l’électricité qui «pourtant a déjà grimpé dans des proportions déraisonnables, en hypothéquant même les équilibres des entreprises. Le retour des délestages intempestifs constitue un facteur aggravant, d’autant plus inacceptable qu’il est la conséquence de choix stratégiques douteux qui nécessitent l’ouverture d’une enquête indépendante sur la véritable situation de la SENELEC».
Les camarades de Moustapha Niasse se sont intéressés à la nouvelle loi des financières rectificatives qui est passée à l’Assemblée nationale ce lundi. «La fuite en avant continue de plus belle, car la loi de finances rectificative vient d’affecter quelque 200 milliards de f CFA au clan Wade, c’est-à-dire près de 10% du budget national. C’est au même moment qu’on essaie de faire passer à pertes et profits les manquements manifestes qui ont entaché la gestion de l’ANOCI», ont-ils ajouté.
Les progressistes ont attiré l’attention de l’opinion sur la gestion du patrimoine immobilier de l’Etat. «Aujourd’hui, aucune règle ne préside à la gestion du patrimoine immobilier de l’Etat, aux conventions relatives à la location d’immeubles pour abriter des services ou loger des individus. Il en est de même pour l’affectation et l’exploitation des unités du parc automobile de l’Etat. Les pratiques saines qui consistaient à endiguer les dérives, en se limitant aux ayants-droits, ont cessé depuis belle lurette. Par ailleurs, les attributaires ne sont plus soumis à aucun contrôle, même pas pendant les jours non ouvrables», ont-ils fait savoir.
«L’architecture institutionnelle sous les Wade constitue une autre facette du gaspillage ambiant. Le Sénat décrié unanimement est toujours là, bien que faisant piètre figure, avec les stigmates de son inutilité et de son illégitimité, eu égard au mode de désignation de ses membres», a souligné le bureau politique de l’AFP. En ce qui concerne le gouvernement, a-t-il poursuivi, «non seulement il est pléthorique, mais sa gestation et sa formation chaotiques ont abouti à des incongruités telles que l’existence d’un deuxième pôle de coordination en dehors de la Primature et la création d’un ministère comme celui de la syndicalisation du monde rural».
Les camarades de Moustapha Niasse se sont intéressés à la nouvelle loi des financières rectificatives qui est passée à l’Assemblée nationale ce lundi. «La fuite en avant continue de plus belle, car la loi de finances rectificative vient d’affecter quelque 200 milliards de f CFA au clan Wade, c’est-à-dire près de 10% du budget national. C’est au même moment qu’on essaie de faire passer à pertes et profits les manquements manifestes qui ont entaché la gestion de l’ANOCI», ont-ils ajouté.
Les progressistes ont attiré l’attention de l’opinion sur la gestion du patrimoine immobilier de l’Etat. «Aujourd’hui, aucune règle ne préside à la gestion du patrimoine immobilier de l’Etat, aux conventions relatives à la location d’immeubles pour abriter des services ou loger des individus. Il en est de même pour l’affectation et l’exploitation des unités du parc automobile de l’Etat. Les pratiques saines qui consistaient à endiguer les dérives, en se limitant aux ayants-droits, ont cessé depuis belle lurette. Par ailleurs, les attributaires ne sont plus soumis à aucun contrôle, même pas pendant les jours non ouvrables», ont-ils fait savoir.
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