
La décision a fini par tomber, une semaine après l’avertissement du secrétaire d’État américain Antony Blinken. Ce dernier liait la poursuite de l’aide à la restauration de l’ordre démocratique. L’impact est tout de même mesuré : seulement une partie de l’aide est suspendue. L’assistance alimentaire et humanitaire n’est pas concernée.
En 2022, les États-Unis ont versé plus de 200 millions de dollars d’aide au Niger. Pour l’année fiscale 2023, qui s’achèvera fin septembre aux États-Unis, 130 millions de dollars ont déjà été versés. Le manque à gagner est donc potentiellement important.
Une aide militaire importante
Depuis 2012, les différentes administrations américaines ont consacré plus d’un demi-milliard de dollars à équiper et former les militaires ayant pris le pouvoir à Niamey. Près de 1 100 soldats américains sont sur place, principalement sur la base aérienne d’Agadez, dont la construction a coûté plus de 100 millions de dollars. C'est la seule base américaine sur le continent, en dehors de celle de Djibouti. Le communiqué précise que les opérations de sécurité continuent.
Selon la loi américaine, tout ceci doit s’arrêter en cas de coup d’État contre un pouvoir élu démocratiquement. Cela explique sans doute, en partie, l’hésitation de l’administration Biden à qualifier ainsi la situation dans le pays et à couper totalement sa coopération avec lui.
En 2022, les États-Unis ont versé plus de 200 millions de dollars d’aide au Niger. Pour l’année fiscale 2023, qui s’achèvera fin septembre aux États-Unis, 130 millions de dollars ont déjà été versés. Le manque à gagner est donc potentiellement important.
Une aide militaire importante
Depuis 2012, les différentes administrations américaines ont consacré plus d’un demi-milliard de dollars à équiper et former les militaires ayant pris le pouvoir à Niamey. Près de 1 100 soldats américains sont sur place, principalement sur la base aérienne d’Agadez, dont la construction a coûté plus de 100 millions de dollars. C'est la seule base américaine sur le continent, en dehors de celle de Djibouti. Le communiqué précise que les opérations de sécurité continuent.
Selon la loi américaine, tout ceci doit s’arrêter en cas de coup d’État contre un pouvoir élu démocratiquement. Cela explique sans doute, en partie, l’hésitation de l’administration Biden à qualifier ainsi la situation dans le pays et à couper totalement sa coopération avec lui.
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