
Deux mouvements d'humeur de soldats au Niger en 72 heures. La première mardi à Filingué. La seconde mercredi à Téra. Deux compagnies situées dans l'ouest du pays qui se sont rebellées contre leur hiérarchie. Les soldats ont refusé d'aller au front, et de sécuriser un convoi de camions faisant la route du Burkina Faso à Niamey. En trois m
À Téra, ville garnison à moins de 200 km de Niamey, les soldats de la compagnie mobile de contrôle des frontières ont dit « non » mercredi. Non à l'ordre qui leur était donné d'aller sécuriser un long convoi de camions de ravitaillement parti de Dori, au Burkina Faso, pour se rendre dans la capitale Niamey.
Les soldats, touchés par la mort de 71 de leurs camarades lors d'une attaque à Banibangou, la semaine dernière, réclament : un armement adapté, des renseignements fiables, des salaires payés en temps et en heure et surtout, beaucoup de munitions.
La veille, ce sont les hommes de Filingué qui s'étaient soulevés à 180 km au nord de Niamey. Les soldats du 13e bataillon interarmes ont refusé une mission de relève à Banibangou sans avoir d'abord obtenu plus de moyens, et surtout un appui aérien.
Le commandant de la compagnie, le lieutenant-colonel Massaoudou Dari Mossi, s'y est opposé. Il a alors été séquestré par ses hommes et violemment frappé. D'abord transféré à Niamey pour être soigné, il a finalement dû être évacué en Turquie.
À Téra, ville garnison à moins de 200 km de Niamey, les soldats de la compagnie mobile de contrôle des frontières ont dit « non » mercredi. Non à l'ordre qui leur était donné d'aller sécuriser un long convoi de camions de ravitaillement parti de Dori, au Burkina Faso, pour se rendre dans la capitale Niamey.
Les soldats, touchés par la mort de 71 de leurs camarades lors d'une attaque à Banibangou, la semaine dernière, réclament : un armement adapté, des renseignements fiables, des salaires payés en temps et en heure et surtout, beaucoup de munitions.
La veille, ce sont les hommes de Filingué qui s'étaient soulevés à 180 km au nord de Niamey. Les soldats du 13e bataillon interarmes ont refusé une mission de relève à Banibangou sans avoir d'abord obtenu plus de moyens, et surtout un appui aérien.
Le commandant de la compagnie, le lieutenant-colonel Massaoudou Dari Mossi, s'y est opposé. Il a alors été séquestré par ses hommes et violemment frappé. D'abord transféré à Niamey pour être soigné, il a finalement dû être évacué en Turquie.
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