Cette affaire de corruption est liée à Sambo Dasuki, l'ancien conseiller à la sécurité nationale de l'ex-président Goodluck Jonathan, qui a servi de juin 2012 jusqu'à son limogeage l'année dernière par l'actuel chef de l'Etat Muhammadu Buhari.
Entré en fonction en mai 2015, M. Buhari a lancé une vaste campagne anticorruption, endémique dans le pays, visant plusieurs responsables politiques et militaires dans une affaire de contrats fictifs signés par l'armée, d'une valeur de 2 milliards de dollars.
Les enquêteurs s'intéressent aussi à d'autres contrats signés par M. Dasuki, 60 ans, entre 2011 et 2015.
"Plus de 7 milliards de nairas (environ 5 millions de dollars) ont jusqu'ici été récupérés auprès des sociétés et individus inculpés", a indiqué la présidence dans un communiqué, ajoutant que 41 milliards de nairas supplémentaires seraient bientôt remboursés.
L'une des sociétés a ainsi surfacturé ses prestations de 7,09 millions de dollars, souligne la présidence, selon qui les contrats signés à l'époque de M. Dasuki l'avaient été "sans accord contractuel ou preuve du travail effectué".
Certaines sociétés ayant remporté des contrats n'ont également pas déclaré leurs revenus au fisc.
M. Dasuki est au centre d'un vaste scandale de détournement de fonds initialement destinés aux forces armées pour lutter contre le groupe islamiste Boko Haram, et qui auraient servi au Parti démocratique populaire (PDP), la formation de M. Jonathan, pour financer sa campagne de réélection.
Source:BBCafrique
Entré en fonction en mai 2015, M. Buhari a lancé une vaste campagne anticorruption, endémique dans le pays, visant plusieurs responsables politiques et militaires dans une affaire de contrats fictifs signés par l'armée, d'une valeur de 2 milliards de dollars.
Les enquêteurs s'intéressent aussi à d'autres contrats signés par M. Dasuki, 60 ans, entre 2011 et 2015.
"Plus de 7 milliards de nairas (environ 5 millions de dollars) ont jusqu'ici été récupérés auprès des sociétés et individus inculpés", a indiqué la présidence dans un communiqué, ajoutant que 41 milliards de nairas supplémentaires seraient bientôt remboursés.
L'une des sociétés a ainsi surfacturé ses prestations de 7,09 millions de dollars, souligne la présidence, selon qui les contrats signés à l'époque de M. Dasuki l'avaient été "sans accord contractuel ou preuve du travail effectué".
Certaines sociétés ayant remporté des contrats n'ont également pas déclaré leurs revenus au fisc.
M. Dasuki est au centre d'un vaste scandale de détournement de fonds initialement destinés aux forces armées pour lutter contre le groupe islamiste Boko Haram, et qui auraient servi au Parti démocratique populaire (PDP), la formation de M. Jonathan, pour financer sa campagne de réélection.
Source:BBCafrique
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