Jusqu'au bout, Chris Ngige, le ministre du Travail aura pesé de tout son poids : d'abord en maintenant les syndicats autour de la table de négociation, puis en forçant la main des gouverneurs. Chris Ngige leur a rappelé que la Constitution nigériane s'imposait à eux.
Et quoiqu'il arrive, qu'ils devaient s'aligner sur la position de l'Etat fédéral. Le président Muhammadu Buhari devrait recevoir officiellement dans la journée le document rédigé par le comité tripartite. Puis, sauf énième coup de théâtre, ce mémorandum devrait suivre un circuit de validation : d'abord le Conseil fédéral exécutif, ensuite le Conseil national exécutif, puis le Conseil national d'Etat.
Et c'est seulement après ces étapes que ce texte d'accord pourra devenir un projet de loi. Le nouveau montant sera débattu et voté au Sénat et à la Chambre de représentants avant de pouvoir être appliqué.
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