Il était un peu plus de 15 heures, quand Goodluck Jonathan a quitté le stade de Gombe. Le président sortant, en lice pour un nouveau mandat, vient d'y tenir un meeting devant les militants et sympathisants de son parti, le PDP.
Trois minutes après le départ de son convoi, une voiture a explosé sur le parking du stade. Deux corps de femme ont été extraits des lieux de l'attentat. Deux femmes dont les secours pensent qu'elles pourraient être les kamikazes qui ont fait sauter la bombe.
L'explosion a entraîné un mouvement de panique de la part des gens qui se trouvaient là et qui ont fui craignant une seconde bombe. Mais la panique a rapidement laissé la place à la colère. Selon un journaliste cité par l'AFP, des jeunes de Gombe ont caillassé des voitures et scandé des slogans hostiles à Goodluck Jonathan, dont la présence, selon eux, a causé l'attaque de ce lundi.
L'attentat n'a pas été revendiqué, mais la ville de Gombe est fréquemment la cible d'attaques de Boko Haram.. Dimanche deux explosions ont tué cinq personnes dans cette ville. Mais au Nigeria, les périodes préélectorales sont aussi particulièrement propices aux violences politiques.
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