De très courte durée, mais pas étonnant, car deux jours avant sa libération mercredi dernier, le parquet de Kano, dans le nord du Nigeria, l’avait inculpé. Ce leader religieux, qui rêve de transporter la Révolution islamique d’Iran au Nigeria, est accusé de terrorisme et de trahison. Il risque désormais la réclusion à perpétuité, voire même la peine de mort. Des accusations lourdes, et presque du jamais vu contre quelqu’un qui venait tout juste d’être acquitté.
Les faits qu’on lui reproche remontent à ses activités avant 2015, l’année où il avait été incarcéré suite aux affrontements entre ses supporters et des forces de l’ordre. La répression avait fait quelques 350 morts. L’annonce des nouvelles poursuites sidère aujourd’hui certains de ses partisans, inquiets par son état de santé après presque six ans de détention.
Si l’acquittement l’autorisait à quitter le pays, notamment pour bénéficier des soins médicaux en Iran, où il a vécu dans les années 90, ces nouvelles inculpations le privent de la liberté de circuler même s’il n’a toujours pas été arrêté.
Pour l'heure, le fondateur du Mouvement islamique du Nigeria, refuse de recevoir les nouveaux documents de l'accusation. Selon ses proches, il reçoit des soins en ce moment à Abuja. La Haute cour fédérale, actuellement en vacances, tentera de nouveau de faire accepter ces documents de l’accusation à Ibrahim Zakzaky, en septembre
Les faits qu’on lui reproche remontent à ses activités avant 2015, l’année où il avait été incarcéré suite aux affrontements entre ses supporters et des forces de l’ordre. La répression avait fait quelques 350 morts. L’annonce des nouvelles poursuites sidère aujourd’hui certains de ses partisans, inquiets par son état de santé après presque six ans de détention.
Si l’acquittement l’autorisait à quitter le pays, notamment pour bénéficier des soins médicaux en Iran, où il a vécu dans les années 90, ces nouvelles inculpations le privent de la liberté de circuler même s’il n’a toujours pas été arrêté.
Pour l'heure, le fondateur du Mouvement islamique du Nigeria, refuse de recevoir les nouveaux documents de l'accusation. Selon ses proches, il reçoit des soins en ce moment à Abuja. La Haute cour fédérale, actuellement en vacances, tentera de nouveau de faire accepter ces documents de l’accusation à Ibrahim Zakzaky, en septembre
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