Plus tôt dans la journée, c'est le conseiller national à la sécurité, Sambo Dasuki, qui avait demandé aux membres de la commission d'examiner la possibilité de ce report. Cette hypothèse avait déjà été évoquée à plusieurs reprises ces dernières semaines.
La raison avancée par Sambo Dasouki pour justifier ce report : les opérations difficiles de l'armée contre Boko Haram qui empêcheraient les forces de l'ordre d'assurer la sécurité d'un scrutin sur l'ensemble du territoire d'ici à samedi prochain. La commission électorale a donc accepté, elle qui avait pourtant affirmé être prête à organiser le vote.
Le parti d'opposition du Congrès progressiste s'était dit contre toute modification du calendrier. Il voyait, derrière la volonté de repousser l'élection, une peur du président sortant Goodluck Jonathan et de son mouvement, le Parti démocratique populaire (PDP), d'une éventuelle défaite. Reste à savoir ce que changeront six semaines de délai alors que les autorités disent combattre Boko Haram depuis six ans.
-
Congo-Brazzaville: le Premier ministre espère une levée du «travel ban» américain
-
RDC: une centaine militaires et policiers jugés pour «abandon de poste» après la prise d’Uvira par l’AFC/M23
-
Mali: Bamako accueille le deuxième sommet de la Confédération des États du Sahel
-
Soudan du Sud, Iran, Palestine: l’incroyable parcours de Stefano Cusin, coach des Comores, qui défie le Maroc
-
Bénin: l'ancien ministre Candide Azannaï placé en détention provisoire




Congo-Brazzaville: le Premier ministre espère une levée du «travel ban» américain


