Dans la capitale de l’État de Borno, dans le nord-est du Nigeria, les inondations provoquées par la rupture d’un barrage au sud de la ville rendent encore les déplacements difficiles. « La moitié de la ville est toujours touchée. À cause des crues, il est encore difficile de se déplacer. Certains ponts de la ville ont été endommagés ou détruits. Et actuellement, nous accueillons plus de 300 000 personnes dans des logements temporaires dans 30 camps autour de la ville », explique à RFI Trond Jensen, le chef d’OCHA, le Bureau de coordination des affaires humanitaires, au Nigeria.
De son côté, Samuel Jegede, du Norwegian Refugee Council (NRC), raconte l’errance des familles qui reviennent chez elles « afin d’essayer de sauver ce qui pouvait encore l’être ». « Les gens ont perdu tout ce qu’il y avait dans leur maison, comme le mobilier ou la nourriture. Les inondations ont eu lieu pendant la nuit, et la plupart ont dû partir précipitamment sans pouvoir emporter grand-chose », dit-il. Si la majorité des habitations ont tenu, certaines se sont effondrées« à cause de la pression de l’eau ».
Risques sanitaires
Un grand nombre de personnes ont été affectées par ces inondations. Les autorités locales estiment que jusqu'à 1 000 000 de personnes pourraient être touchées d'une manière ou d'une autre. Ainsi, les besoins en aide humanitaire sont colossaux. « Parmi les besoins les plus urgents, il y a évidemment la nourriture, car les gens sont partis sans rien, sans même avoir le temps de prendre de l’argent », explique M. Jegede.
Mais c’est aussi la question sanitaire qui inquiète de plus en plus, notamment dans les camps de réfugiés. « Nous avons besoin d’eau propre et de kits sanitaires, mais aussi de tentes et des latrines temporaires pour les gens qui se sont déplacés et sont dans des camps », explique l’humanitaire.
Certains craignent de devoir faire face à une épidémie de choléra. « On se prépare à l’après-inondation, car l’eau a pu être contaminée par des matières fécales. Pour l’instant, il n’y a rien, mais vu la quantité d’eau, nous nous y préparons », alerte-t-il.
De son côté, Samuel Jegede, du Norwegian Refugee Council (NRC), raconte l’errance des familles qui reviennent chez elles « afin d’essayer de sauver ce qui pouvait encore l’être ». « Les gens ont perdu tout ce qu’il y avait dans leur maison, comme le mobilier ou la nourriture. Les inondations ont eu lieu pendant la nuit, et la plupart ont dû partir précipitamment sans pouvoir emporter grand-chose », dit-il. Si la majorité des habitations ont tenu, certaines se sont effondrées« à cause de la pression de l’eau ».
Risques sanitaires
Un grand nombre de personnes ont été affectées par ces inondations. Les autorités locales estiment que jusqu'à 1 000 000 de personnes pourraient être touchées d'une manière ou d'une autre. Ainsi, les besoins en aide humanitaire sont colossaux. « Parmi les besoins les plus urgents, il y a évidemment la nourriture, car les gens sont partis sans rien, sans même avoir le temps de prendre de l’argent », explique M. Jegede.
Mais c’est aussi la question sanitaire qui inquiète de plus en plus, notamment dans les camps de réfugiés. « Nous avons besoin d’eau propre et de kits sanitaires, mais aussi de tentes et des latrines temporaires pour les gens qui se sont déplacés et sont dans des camps », explique l’humanitaire.
Certains craignent de devoir faire face à une épidémie de choléra. « On se prépare à l’après-inondation, car l’eau a pu être contaminée par des matières fécales. Pour l’instant, il n’y a rien, mais vu la quantité d’eau, nous nous y préparons », alerte-t-il.
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