Utoya, c’est le 11-Septembre norvégien : 77 personnes tuées en quelques heures, dans un attentat à la bombe contre un immeuble du gouvernement et sur l’île même d’Utoya, où les jeunes ont été chassés à l’arme automatique, comme du gibier.
Pourtant, dix ans après, il n’y a toujours pas de monument commémoratif où les Norvégiens pourraient se recueillir. Le parti populiste du Progrès, où Breivik a milité activement, est devenu le troisième du pays. Et surtout, un tiers de ceux qui ont survécu à cette tragédie continue de recevoir insultes et menaces.
Pour Astrid Hoem, dirigeante actuelle des jeunes travaillistes, qui a survécu aux balles de Breivik, il est temps de s’interroger sur l’idéologie qui a armé son bras : « Après cet attentat, on a parlé d’une attaque contre toute la Norvège. Mais la vérité, c’est qu’il s’agissait aussi d’une attaque politique contre les travaillistes qui étaient au pouvoir, et contre les jeunes militants travaillistes. Il est temps aujourd’hui de parler de cet extrémisme de droite, et de s’interroger sur pourquoi dix ans après cette haine est toujours là. »
Les travaillistes, qui si l’on en croit les sondages pourraient revenir au pouvoir après les élections du 13 septembre prochain, ont d’ores et déjà promis la création d’une commission d’enquête sur ce sujet.
Pourtant, dix ans après, il n’y a toujours pas de monument commémoratif où les Norvégiens pourraient se recueillir. Le parti populiste du Progrès, où Breivik a milité activement, est devenu le troisième du pays. Et surtout, un tiers de ceux qui ont survécu à cette tragédie continue de recevoir insultes et menaces.
Pour Astrid Hoem, dirigeante actuelle des jeunes travaillistes, qui a survécu aux balles de Breivik, il est temps de s’interroger sur l’idéologie qui a armé son bras : « Après cet attentat, on a parlé d’une attaque contre toute la Norvège. Mais la vérité, c’est qu’il s’agissait aussi d’une attaque politique contre les travaillistes qui étaient au pouvoir, et contre les jeunes militants travaillistes. Il est temps aujourd’hui de parler de cet extrémisme de droite, et de s’interroger sur pourquoi dix ans après cette haine est toujours là. »
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