Banques, Centres d'appel, sites internet et autres PME évoluant dans le domaine des nouvelles technologies de l'information et de la communication n'ont plus que deux jour pour se conformer à la nouvelle mesure de l'Union européenne. Sans quoi ils devront mettre la clé sous le paillasson et envoyer des milliers d'employés au chômage.
Le 1er février dernier, PressAfrik avait alerté sur le sujet dans un article très détaillé intitulé : Alerte – Mort programmée de beaucoup d’entreprises en juin 2018 :Le RGPD en "serial killer"
En effet, à défaut d'avoir une certification que seules des entreprises européennes spécialisées en audit sont habilitées à délivrer, les sociétés africaines en général et sénégalaises en particulier sont menacées de fermeture.
Selon l’ancien président de la Commission de Protection des Données personnelles (CDP) et conseil juridique de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE), Dr. Mouhamadou Lo, auteur du livre "La protection des données à caractère personnel en Afrique" , confirmait sur PressAfrik que le RGPD interdit aux entreprises évoluant dans l’espace de l’UE d’échanger des données personnelles avec d’autres entités ne répondant pas à certaines garanties prédéfinies. En d’autres termes, pour le moment seul les cabinets européens seront habilités, avec leurs ordres de prix et exigences, à réaliser ces audits.
Il ajoutait que "la loi européenne interdit très clairement que l’entreprise européenne envoie des données en Afrique ou dans un autre pays sans que cette entreprise soit en mesure de prouver, par des audits ou des certifications que «les données reçues seront sécurisées conformément à leurs exigences"
Si les pays africains veulent échapper à cette mort programmée de leurs entreprises, ils devront selon Mohamadou Lo, se conformer, s’adapter pour permettre à leurs entreprises de faire du business avec l’Europe ou que l’UA, la CEDEAO ou une autre entité communautaire mette en place une législation avec des exigences propres à notre contexte, à nos réalités et que les partenaires européens seront aussi obligés de respecter. Il est d’avis aussi qu’un combat devra être mené au niveau africain, que le Sénégal gagnerait à le diriger, au vu du nombre d’entreprises menacées.
Le 1er février dernier, PressAfrik avait alerté sur le sujet dans un article très détaillé intitulé : Alerte – Mort programmée de beaucoup d’entreprises en juin 2018 :Le RGPD en "serial killer"
En effet, à défaut d'avoir une certification que seules des entreprises européennes spécialisées en audit sont habilitées à délivrer, les sociétés africaines en général et sénégalaises en particulier sont menacées de fermeture.
Selon l’ancien président de la Commission de Protection des Données personnelles (CDP) et conseil juridique de l’Agence de l’Informatique de l’Etat (ADIE), Dr. Mouhamadou Lo, auteur du livre "La protection des données à caractère personnel en Afrique" , confirmait sur PressAfrik que le RGPD interdit aux entreprises évoluant dans l’espace de l’UE d’échanger des données personnelles avec d’autres entités ne répondant pas à certaines garanties prédéfinies. En d’autres termes, pour le moment seul les cabinets européens seront habilités, avec leurs ordres de prix et exigences, à réaliser ces audits.
Il ajoutait que "la loi européenne interdit très clairement que l’entreprise européenne envoie des données en Afrique ou dans un autre pays sans que cette entreprise soit en mesure de prouver, par des audits ou des certifications que «les données reçues seront sécurisées conformément à leurs exigences"
Si les pays africains veulent échapper à cette mort programmée de leurs entreprises, ils devront selon Mohamadou Lo, se conformer, s’adapter pour permettre à leurs entreprises de faire du business avec l’Europe ou que l’UA, la CEDEAO ou une autre entité communautaire mette en place une législation avec des exigences propres à notre contexte, à nos réalités et que les partenaires européens seront aussi obligés de respecter. Il est d’avis aussi qu’un combat devra être mené au niveau africain, que le Sénégal gagnerait à le diriger, au vu du nombre d’entreprises menacées.
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