L’étude commanditée par l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption continue de faire des vagues. Le Directeur exécutif d’Amnesty international section Sénégal qui est loin d’être satisfait par les résultats, va jusqu’à faire une comparaison entre l’ancienne présidente de l’OFNAC à l’actuelle. A l’entendre, Seynabou Ndiaye Diakhaté ne fait pas le poids face à Nafi Ngom Keïta. Seydi Gassama interpelle également le Chef de l’Etat, Macky Sall.
« L’OFNAC est très loin d’avoir été à la hauteur des attentes des Sénégalais. Sa création avait laissé entrevoir des luttes beaucoup plus efficaces, beaucoup plus vigoureuses contre la corruption. Malheureusement, jusqu’ici, l’OFNAC n’a pas mené les enquêtes qu’il faut sur tous les cas de soupçon de fraude, de corruption, que la presse a révélés ou que certains corps de contrôle de l’Etat ont soulevés. On attendait beaucoup plus de l’OFNAC. Je crois que l’ancienne Directrice a été beaucoup plus audacieuse, beaucoup plus courageuse. Cela a été une des raisons de son départ. Mais en tout état de cause, il faut que le président de la République sache que les Sénégalais sont extrêmement sensibles aux questions de corruption et que si un homme, une personnalité peut diriger l’OFNAC, cette personne doit avoir son plein soutien politique pour accomplir son travail correctement. Si la personne n’a pas son soutien, bien entendu l’OFNAC sera une coquille vide comme semble être le cas en ce moment », dit-il.
Seydi Gassama était l’invité de Zik fm.
« L’OFNAC est très loin d’avoir été à la hauteur des attentes des Sénégalais. Sa création avait laissé entrevoir des luttes beaucoup plus efficaces, beaucoup plus vigoureuses contre la corruption. Malheureusement, jusqu’ici, l’OFNAC n’a pas mené les enquêtes qu’il faut sur tous les cas de soupçon de fraude, de corruption, que la presse a révélés ou que certains corps de contrôle de l’Etat ont soulevés. On attendait beaucoup plus de l’OFNAC. Je crois que l’ancienne Directrice a été beaucoup plus audacieuse, beaucoup plus courageuse. Cela a été une des raisons de son départ. Mais en tout état de cause, il faut que le président de la République sache que les Sénégalais sont extrêmement sensibles aux questions de corruption et que si un homme, une personnalité peut diriger l’OFNAC, cette personne doit avoir son plein soutien politique pour accomplir son travail correctement. Si la personne n’a pas son soutien, bien entendu l’OFNAC sera une coquille vide comme semble être le cas en ce moment », dit-il.
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