Faisant le bilan de l’opération, le colonel Clément Hubert Boucal, du Groupement tactique ‘’Bravo’’ a révélé que l’Armée a mis la main sur une importante quantité d’armes dont des munitions pour lance-roquettes, des lance-grenades, des armes M203, des fusils d’assaut, des roquettes antichars de types B10, 30 mines, 5 fusils AK44 et de nombreux stocks de munitions. Il précise que tout cet armement a été trouvé dans les bases rebelles reprises le long de la frontière avec la Guinée-Bissau. Deux militaires ont été blessés (un officier blessé par une mine et un soldat qui a reçu une balle) au cours de l’opération.
« Depuis le 31 mai dernier, nous avons démarré une offensive de reconnaissance en direction de Badem et nous avons assuré la sécurisation des axes logistiques. Ces pistes servaient jadis de production et ont fait l’objet d’un minage sauvage par le MFDC. Vingt-cinq mines ont été enlevées et détruites dont 10 mines antichars et 15 antipersonnel », a énuméré l’officier supérieur.
Après cette première découverte, les commandos ont progressé vers d’autres bases qui étaient occupées par les combattants de Atika (l’appellation de la branche armée du Mfdc) qui se trouvaient dans la zone pour finaliser leur opération avec comme objectif de mettre la main sur la base de Bagam qui se trouve à environ 200 mètres de la frontière bissau-guinéenne. « Nous avons mené la phase finale de notre mission qui consistait à s’emparer de la grande base de Bagam, située à 200 mètres de la frontière avec la GuinéeBissau, où nous avons détruit aussi plus de 15 bunkers. Cette base a été fermement défendue par l’ennemi », renseigne le colonel Clément Hubert Bocal.
Il précise qu’après un accrochage intense, les rebelles ont abandonné le terrain laissant derrière eux plusieurs matériels de guerre dont des roquettes antichar, B10, 5 mines antipersonnel, 5 AK44 et une quantité énorme de munitions. Se prononçant sur cette même opération, le colonel Souleymane Kandé, commandant de la zone militaire Sud, a ajouté que l’opération avait pour but de mieux contrôler la frontière bissau-guinéenne en y créant des postes militaires.
Selon le colonel Kandé, les bandes armées y mènent des exactions pour essentiellement contrôler, à elles seules, les richesses de la forêt. « Depuis le 31 mai 2021, la zone militaire numéro 05 a déclenché une opération de sécurisation d’envergure pour mieux contrôler la frontière en créant des postes militaires au plus près. L’objectif majeur de cette opération, consistait à réaliser les conditions pour un retour en sécurité des populations dans leurs terroirs d’origine (...) Plusieurs exactions ont été perpétrées contre les populations au niveau de cette zone. Les bandes armées, par leurs actions d’exaction, cherchent tout simplement à s’assurer l’exclusivité de l’exploitation des ressources forestière » a expliqué le « Comzone ».
Selon lui, il fallait donc créer dans cette zone des conditions de sécurité permettant aux populations de revenir au bercail. « Pour aider les populations à retourner dans leurs terroirs, il fallait créer des conditions de sécurité en procédant à la neutralisation des bandes armées installées dans cette zone et en dépolluant aussi la zone aussi qui était minée. Cette action de déminage ne peut pas se faire avec les armées seules, mais il faudra aussi l’intervention des autres acteurs. Plusieurs exactions ont été perpétrées contre les populations de cette zone » ajoute le colonel Souleymane Kandé.
D’après lui, à travers cette visite, le commandement voulait informer l’opinion sur les opérations en cours dans les secteurs 51 et 53 et qui ont permis d’aboutir à de tels résultats notamment la conquête des bases du MFDC dans cette zone citée. Si l’on en croit le patron de la zone militaire sud, en plus de deux bases citées (Badem et Bagam), d’autres comme celles d’ Ahinga, Bouniack et Djibélor sont aussi tombées entre les mains de l’Armée.
Jean Diatta, Correspondant Le Témoin en Casamance
« Depuis le 31 mai dernier, nous avons démarré une offensive de reconnaissance en direction de Badem et nous avons assuré la sécurisation des axes logistiques. Ces pistes servaient jadis de production et ont fait l’objet d’un minage sauvage par le MFDC. Vingt-cinq mines ont été enlevées et détruites dont 10 mines antichars et 15 antipersonnel », a énuméré l’officier supérieur.
Après cette première découverte, les commandos ont progressé vers d’autres bases qui étaient occupées par les combattants de Atika (l’appellation de la branche armée du Mfdc) qui se trouvaient dans la zone pour finaliser leur opération avec comme objectif de mettre la main sur la base de Bagam qui se trouve à environ 200 mètres de la frontière bissau-guinéenne. « Nous avons mené la phase finale de notre mission qui consistait à s’emparer de la grande base de Bagam, située à 200 mètres de la frontière avec la GuinéeBissau, où nous avons détruit aussi plus de 15 bunkers. Cette base a été fermement défendue par l’ennemi », renseigne le colonel Clément Hubert Bocal.
Il précise qu’après un accrochage intense, les rebelles ont abandonné le terrain laissant derrière eux plusieurs matériels de guerre dont des roquettes antichar, B10, 5 mines antipersonnel, 5 AK44 et une quantité énorme de munitions. Se prononçant sur cette même opération, le colonel Souleymane Kandé, commandant de la zone militaire Sud, a ajouté que l’opération avait pour but de mieux contrôler la frontière bissau-guinéenne en y créant des postes militaires.
Selon le colonel Kandé, les bandes armées y mènent des exactions pour essentiellement contrôler, à elles seules, les richesses de la forêt. « Depuis le 31 mai 2021, la zone militaire numéro 05 a déclenché une opération de sécurisation d’envergure pour mieux contrôler la frontière en créant des postes militaires au plus près. L’objectif majeur de cette opération, consistait à réaliser les conditions pour un retour en sécurité des populations dans leurs terroirs d’origine (...) Plusieurs exactions ont été perpétrées contre les populations au niveau de cette zone. Les bandes armées, par leurs actions d’exaction, cherchent tout simplement à s’assurer l’exclusivité de l’exploitation des ressources forestière » a expliqué le « Comzone ».
Selon lui, il fallait donc créer dans cette zone des conditions de sécurité permettant aux populations de revenir au bercail. « Pour aider les populations à retourner dans leurs terroirs, il fallait créer des conditions de sécurité en procédant à la neutralisation des bandes armées installées dans cette zone et en dépolluant aussi la zone aussi qui était minée. Cette action de déminage ne peut pas se faire avec les armées seules, mais il faudra aussi l’intervention des autres acteurs. Plusieurs exactions ont été perpétrées contre les populations de cette zone » ajoute le colonel Souleymane Kandé.
D’après lui, à travers cette visite, le commandement voulait informer l’opinion sur les opérations en cours dans les secteurs 51 et 53 et qui ont permis d’aboutir à de tels résultats notamment la conquête des bases du MFDC dans cette zone citée. Si l’on en croit le patron de la zone militaire sud, en plus de deux bases citées (Badem et Bagam), d’autres comme celles d’ Ahinga, Bouniack et Djibélor sont aussi tombées entre les mains de l’Armée.
Jean Diatta, Correspondant Le Témoin en Casamance
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