En aucun cas le gouvernement n’a cédé à la Chine l’aéroport d’Entebbe, affirme l’autorité ougandaise d’aviation civile. Selon son porte-parole Vianney Luggya, les autorités ont toujours respecté leurs engagements concernant le remboursement du prêt accordé par Exim Bank, la banque d’import-export chinoise.
Mais Joel Ssenyonyi, à la tête du comité parlementaire sur les entreprises publiques, s’inquiète des conséquences d’un défaut de paiement alors que la période de grâce de sept ans, pendant laquelle seuls les taux d’intérêts de 2% doivent être remboursés, se termine l’année prochaine.
Le député dénonce également certaines clauses de l’accord de prêt, pointées du doigt au Parlement et révélées dans la presse, qu’il considère mettre en danger la souveraineté de l’Etat sur son seul aéroport international.
Parmi les modalités les plus problématiques d’après lui, le pouvoir de contrôle du créancier sur les finances de l’autorité ougandaise d’aviation civile. Un contrôle qui n’a jamais été mis en place selon Vianney Luggya.
Devant le comité parlementaire, le ministre des Finances, Matia Kasaija, a reconnu le mois dernier qu’il existe des « failles » dans le contrat signé en 2015. Mais il promet une intervention du gouvernement si les revenus de l’aéroport ne sont pas suffisant pour rembourser l’emprunt.
Mais Joel Ssenyonyi, à la tête du comité parlementaire sur les entreprises publiques, s’inquiète des conséquences d’un défaut de paiement alors que la période de grâce de sept ans, pendant laquelle seuls les taux d’intérêts de 2% doivent être remboursés, se termine l’année prochaine.
Le député dénonce également certaines clauses de l’accord de prêt, pointées du doigt au Parlement et révélées dans la presse, qu’il considère mettre en danger la souveraineté de l’Etat sur son seul aéroport international.
Parmi les modalités les plus problématiques d’après lui, le pouvoir de contrôle du créancier sur les finances de l’autorité ougandaise d’aviation civile. Un contrôle qui n’a jamais été mis en place selon Vianney Luggya.
Devant le comité parlementaire, le ministre des Finances, Matia Kasaija, a reconnu le mois dernier qu’il existe des « failles » dans le contrat signé en 2015. Mais il promet une intervention du gouvernement si les revenus de l’aéroport ne sont pas suffisant pour rembourser l’emprunt.
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