Dans un nouveau rapport publié le18 mars, l'ONG Amnesty International appelle la Chine à relâcher tous les enfants ouïghours retenus dans des orphelinats publics sans l'accord de leur famille. En raison des difficultés pour les humanitaires à accéder à la région du Xinjiang, Amnesty n'a pu entrer en contact qu'avec des membres de la communauté ouïghoure forcés de laisser la garde de leurs enfants à leurs proches après avoir fui le pays lorsque la répression a commencé à s'intensifier contre cette minorité turcophone et musulmane à partir de 2017 selon Rfi .
L'ONG évoque ainsi le cas de Mihriban Kader et Ablikim Memtinin, obligés de fuir en Italie en 2016 pour échapper au harcèlement policier. Ils ont laissé leurs quatre enfants à leurs parents, mais la grand-mère a été envoyée dans un camp de détention tandis que son époux était interrogé par la police. « Nos autres proches n'ont pas osé s'occuper de nos enfants après ce qui était arrivé à mes parents, raconte Mirhiban Kader dans un témoignage repris sur le site de la BBC. Ils avaient peur d'être envoyés dans des camps à leur tour ». En novembre 2019, elle a reçu avec son époux une autorisation du gouvernement italien pour que leurs enfants les rejoignent, mais ces derniers ont été récupérés par la police en chemin et envoyés dans un orphelinat.
Selon une étude publiée aux États-Unis en décembre dernier, plus de 500 000 personnes issues des minorités ethniques chinoises, dont des Ouïghours, seraient employées de force dans les champs de coton, et plus d'un million sont enfermées dans des camps de redressement.
La Chine nie ces accusations et évoque de son côté des camps « de rééducation » destinés à combattre le terrorisme.
L'ONG évoque ainsi le cas de Mihriban Kader et Ablikim Memtinin, obligés de fuir en Italie en 2016 pour échapper au harcèlement policier. Ils ont laissé leurs quatre enfants à leurs parents, mais la grand-mère a été envoyée dans un camp de détention tandis que son époux était interrogé par la police. « Nos autres proches n'ont pas osé s'occuper de nos enfants après ce qui était arrivé à mes parents, raconte Mirhiban Kader dans un témoignage repris sur le site de la BBC. Ils avaient peur d'être envoyés dans des camps à leur tour ». En novembre 2019, elle a reçu avec son époux une autorisation du gouvernement italien pour que leurs enfants les rejoignent, mais ces derniers ont été récupérés par la police en chemin et envoyés dans un orphelinat.
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