«Il a fallu que le pouvoir judiciaire sous commande de l'exécutif (les procureurs) saisisse le président de l'Assemblée (via le ministre de la justice), pour que, dans une précipitation hilarante, la même assemblée se souvienne, subitement, de l'immunité parlementaire de Khalifa Sall. Honte à vous. Et vous venez, monsieur le président, de nous rappeler l'égalité de droits et de dignité des députés. Eh bien, vous piétinez les droits et la dignité du député Khalifa Sall», dixit Ousmane Sonko lors de sa prise de parole lors de la tenue de la commission des Lois.
Selon lui, il est maintenant clair que le député-maire de Dakar dispose d’une immunité parlementaire. Ce qui, à la lecture de l’article 51 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale devrait conduire à la libération de M. Sall, avant de statuer sur la levée de son immunité.
Rappelant les demandes de Cheikh Bamba Dièye et d’Issa Sall exigeant la libération de l’édile de la capitale sénégalaise classées sans suite, le leader du Pastef martèle : «ce dossier est politique et la procédure politicienne. Mais ceux qui gouvernent par la violence (judiciaire, administrative, policière, verbale...), et qui ne sont courageux que derrière l'appareil d'État, doivent comprendre une chose: le temps de Dieu n'est pas celui des hommes, et viendra le moment de faire face à ses actes».
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