Accusé de haute trahison et violation de la Constitution, l'ancien président pakistanais, Pervez Musharraf a été condamné à la peine de mort par contumace à Islamabad. Jugé par un tribunal antiterroriste composé de trois magistrats, il lui était reproché d'avoir imposé l'état d'urgence en 2007, en violation de la Constitution. Une majorité des deux tiers l'a emporté pour le jugement du tribunal. Il est le premier militaire traduit en justice au Pakistan pour cette raison. Pervez Musharraf n'était pas présent lors du verdict. Il réside actuellement à Dubaï, où il suit un traitement médical.
Pervez Musharraf est né à Delhi en 1943. Sa famille a émigré au Pakistan après la partition du sous-contient indien. Ancien membre des commandos d'élite, il est nommé à la tête des forces armées en 1998, il avait pris le pouvoir au Pakistan l'année suivante, après un coup d'État sans effusion de sang. Il avait été désigné président entre 2001 et 2008.
Son soutien à la politique américaine après le 11-Septembre le rend impopulaire mais replace son pays dans l'équilibre géopolitique mondial. Preuve de son implication dans la lutte contre le terrorisme, il décide, en 2007, de prendre d'assaut la mosquée rouge, où sont présents des éléments proches d'al-Qaïda. Cent personnes sont tuées dans l'intervention.
Musharraf démissionne en 2008 pour devancer une menace de destitution, et quitte le pays pour un exil entre Londres et Dubaï. Au Pakistan, ses biens sont saisis. Il était revenu sur le territoire national à l'occasion de la campagne législative de 2013, pour laquelle il comptait concourir, malgré les menaces des talibans.
Pervez Musharraf est né à Delhi en 1943. Sa famille a émigré au Pakistan après la partition du sous-contient indien. Ancien membre des commandos d'élite, il est nommé à la tête des forces armées en 1998, il avait pris le pouvoir au Pakistan l'année suivante, après un coup d'État sans effusion de sang. Il avait été désigné président entre 2001 et 2008.
Son soutien à la politique américaine après le 11-Septembre le rend impopulaire mais replace son pays dans l'équilibre géopolitique mondial. Preuve de son implication dans la lutte contre le terrorisme, il décide, en 2007, de prendre d'assaut la mosquée rouge, où sont présents des éléments proches d'al-Qaïda. Cent personnes sont tuées dans l'intervention.
Musharraf démissionne en 2008 pour devancer une menace de destitution, et quitte le pays pour un exil entre Londres et Dubaï. Au Pakistan, ses biens sont saisis. Il était revenu sur le territoire national à l'occasion de la campagne législative de 2013, pour laquelle il comptait concourir, malgré les menaces des talibans.
Autres articles
-
Afrique de l'Ouest : RSF met en place un réseau d’avocats pour protéger les journalistes
-
Un ancien rebelle révèle l'interaction secrète des États-Unis avec des groupes armés en RCA
-
Au moins un mort et 16 blessés en Ukraine dans une frappe russe sur Kharkiv
-
Haïti: plus de 170 Français et 70 étrangers évacués par la France
-
États-Unis: un fils d'ex-président de la Guinée-Bissau condamné pour trafic de drogue