Pape Maël Thiam invite à l’introspection: «Il est temps que nous nous remettions en question»

Administrateur de l’Alliance Pour la République (APR, parti présidentiel), Pape Maël Thiam est «triste». «Habité par un sentiment de consternation, de douleur très profonde», il dit s’en remettre au Tout Puissant.
 
«Face à cette situation, nous ne pouvons que nous en remettre à Dieu», sert l’apériste qui invite à l’introspection. «Il est temps que nous nous remettions en question, que nous nous remettons aux comportements décent que les ancêtres nous ont légué. Au-delà de la douleur, voilà aujourd’hui une chose que je n’oublierais jamais de ma vie, parce que nous avons perdu un monument du parti, nous avons perdu la maman des militantes et militants du département de Pikine. Nous avons perdu une très haute personnalité en sa qualité de Conseillère Economique Sociale et Environnemental (CESE), nous avons perdu une femme de confiance du Président de la République», pleure-t-il.
 
Selon Pape Maël Thiam, «les gens ont l’habitude dans ce genre de situation de désigner quelqu’un ou une structure du doigt. En l’occurrence, tout le monde parle aujourd’hui des dispositions que l’Etat doit prendre. Mais il faudrait que les gens pensent que le criminel ne vient pas de la police, il n’est pas un fonctionnaire de l’Etat, il n’est pas un député, le criminel c’est un citoyen. Donc les mesures sont à prendre au sein des familles, à l’école, dans la rue, les transports en commun partout, plutôt que de jeter le discrédit … », prône l’administrateur de l’APR, à Pikine cet après-midi pour les besoins de la levée du corps et de l'enterrement de feue Fatoumata Makhtar Ndiaye. 
 
Et de marteler : «La recrudescence de la criminalité, ce n’est pas qu’au Sénégal, c’est partout dans le monde. Il y a des référentiels qui sont là, la religion est là, nous pouvons nous référer à Dieu et nous devons nous référer à Dieu, à nos ancêtres. Lorsqu’on ne sait pas là où l’on va, il faut retourner d’où l’on vient».