« Je suis venu au niveau au niveau de l’arrêt depuis 8 h18mn et nous sommes à 9 heure 10. Jusqu’à présent la ligne 12 n’est pas encore venue. Depuis, il n’y a que deux bus qui sont passés le "8" et le "23". Cette situation n’est pas du tout normale. A ce que je sache, on nous avait dit que leur espacement était de 15 minutes mais actuellement, ils font autre chose. Ils ne respectent pas les clients », a souligné Maodo Diallo qui fustigeait la rareté des bus de DDD ce lundi, à Dakar
La quarantaine, vêtue d’une chemise et d’un pantalon noir, M. Diallo indique que les responsables de cette structure ne respectent pas les horaires fixés. Avant de préciser les problèmes liés à la circulation.
Pour ne pas être en retard au travail, il s'est finalement rabattu sur un car ‘’Ndiaga Ndiaye’’. Le bus qu'il attendait est finalement arrivé quelques temps après son départ. Il était à 9 h 18.
Dans la même dynamique, Khabane Fall, lui aussi, déplore ce retard. «Nous restons des heures à attendre le bus. Nous rencontrons beaucoup de difficultés avec les bus Dakar Dem Dikk, surtout avec le numéro 8. A cet effet, nous demandons aux responsables des bus de les renforcer parce que, actuellement, il y a un manque criard qui est noté», soutient-t-il.
Abondant dans le même sens , Amath Diouf, la trentaine, vêtu d’une veste et d’un pantalon gris, déplore l’espacement des bus trop long, à son goût. selon lui, l'Etat doit faire quelque chose pour éradiquer ce phénomène. Après un temps d’attente assez long, Amath Diouf a pris un bus TATA pour ne pas arriver en retard au travail.
Attendant la ligne 23, Boubacar Sall, la trentaine, a fustigé également les écarts entre les bus DDD. Et, explique-t-il, «Je suis là depuis 30 minutes mais le bus n’est pas encore venu. Ce n’est pas normal. Je travaille aux Parcelles Assainies mais actuellement, je suis déjà en retard au boulot. Il n y a pas beaucoup de bus. Et, s’il y en avait nous n’allions pas ressentir cela. Il y a un problème de règlementation des bus. Il faut que l’Etat ou les responsables des bus fassent quelque chose parce que cette situation ne peut plus continuer ainsi », a-t-il laissé entendre.
Très remontée contre la société, Awa Diallo peste contre ses responsables : « imaginez quelqu’un qui doit aller travailler à 8 heures, il prend le bus à 9 heures ou parfois même plus tard. Il y a problème. Parfois nous restons plus d'une heure à attendre. Les gens sont obligés des e rabattre sur le taxi, pour ceux qui en ont les moyens. Et pour les autres, le retard est irrémédiable».
Joint au téléphone par PressAfrik, le chargé de communication de la société de transport a expliqué que ces désagréments sont dus à une «opération coup de points» organisée le week-end pour les besoins de la maintenance des bus. Mais, soutient Sileye Ann, la situation va revenir à la normale dans la soirée car, les 50 véhicules concernés par ladite opération, allaient être réinjectés dans le réseau.
Reportage réalisé par Aïda Ndiaye (Stagiaire et Ousmane Demba Kane
La quarantaine, vêtue d’une chemise et d’un pantalon noir, M. Diallo indique que les responsables de cette structure ne respectent pas les horaires fixés. Avant de préciser les problèmes liés à la circulation.
Pour ne pas être en retard au travail, il s'est finalement rabattu sur un car ‘’Ndiaga Ndiaye’’. Le bus qu'il attendait est finalement arrivé quelques temps après son départ. Il était à 9 h 18.
Dans la même dynamique, Khabane Fall, lui aussi, déplore ce retard. «Nous restons des heures à attendre le bus. Nous rencontrons beaucoup de difficultés avec les bus Dakar Dem Dikk, surtout avec le numéro 8. A cet effet, nous demandons aux responsables des bus de les renforcer parce que, actuellement, il y a un manque criard qui est noté», soutient-t-il.
Abondant dans le même sens , Amath Diouf, la trentaine, vêtu d’une veste et d’un pantalon gris, déplore l’espacement des bus trop long, à son goût. selon lui, l'Etat doit faire quelque chose pour éradiquer ce phénomène. Après un temps d’attente assez long, Amath Diouf a pris un bus TATA pour ne pas arriver en retard au travail.
Attendant la ligne 23, Boubacar Sall, la trentaine, a fustigé également les écarts entre les bus DDD. Et, explique-t-il, «Je suis là depuis 30 minutes mais le bus n’est pas encore venu. Ce n’est pas normal. Je travaille aux Parcelles Assainies mais actuellement, je suis déjà en retard au boulot. Il n y a pas beaucoup de bus. Et, s’il y en avait nous n’allions pas ressentir cela. Il y a un problème de règlementation des bus. Il faut que l’Etat ou les responsables des bus fassent quelque chose parce que cette situation ne peut plus continuer ainsi », a-t-il laissé entendre.
Très remontée contre la société, Awa Diallo peste contre ses responsables : « imaginez quelqu’un qui doit aller travailler à 8 heures, il prend le bus à 9 heures ou parfois même plus tard. Il y a problème. Parfois nous restons plus d'une heure à attendre. Les gens sont obligés des e rabattre sur le taxi, pour ceux qui en ont les moyens. Et pour les autres, le retard est irrémédiable».
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