Perte des valeurs civiles : Barthélémy Dias charge Benoît Sambou

8 milliards, c’est le budget 2014 du ministère de la Jeunesse, de l’emploi et de la promotion des valeurs civiques. Un montant que juge peu ambitieux les députés qui estiment qu’il est loin de s’attaquer aux pertes des valeurs notées chez la jeunesse.

En effet, emploi, financement des microprojets, pertes des valeurs civiques, plusieurs questions qui touchent directement la jeunesse ont été soulevées par les représentants du peuple. Et c’est le responsable des jeunesses socialistes, Barthélèmy Dias qui avait refusé de voter le budget du ministère de la santé qui ouvre le feu. Il clame haut et fort que l’alcool frelaté et la drogue sont en train de détruite les jeunes sénégalais. Le maire de la commune Mermoz est même rejoint par d’autres députés. Ce qui pousse le ministre en charge de la question, Benoit Sambou à réagir.

« C’est une question qui se pose avec acuité. Nous avons voulu au niveau de notre département ministériel travailler sur des programmes et projets structurants contribuant à la prise en charge de cette problématique ». C’est dans cette logique que les commissaires ont dénoncé dans leur rapport le nombre importants de jeunes incarcérés. Et pour éventuellement changer la donne et faire face à cette perte des valeurs au Sénégal, il est demandé au ministre de saisir son collègue de l’Education nationale pour faire l’éducation civique, une des matières dominantes dans les programmes scolaires.

Autre difficulté, l’emploi des jeunes et là, il y a problème de l’avis de Benoît Sambou qui reconnait que plusieurs agences ont été créées en ce sens mais malheureusement les résultats ne sont toujours pas  à la hauteur des attentes car ne serait-ce que pour le Fonds National de Promotion de la Jeunesse (FNPJ) plus de 6 milliards de F CFA ont été décaissés mais les recouvrements atteignent à peine 3 %. « Un peuple sans valeur n’a pas d’avenir » selon Benoît Sambou qui cible trois (3) secteurs pour enrayer toutes ces difficultés : l’agriculture, l’artisanat et les télécommunications.

Son budget de 8.158.757.000 F CFA voté à l’unanimité par la majorité parlementaire suffiront-ils ?