Au terme d’un conclave de 4 jours pour la mise en place d’un nouveau système informatique appelé Batimen, Le ministre de l’Education nationale Serigne Mbaye Thiam veut interdire aux enseignants du public d'utiliser l’école publique pour dispenser des cours de renforcements payants afin de se remplir les poches.
«J’attire l’attention des enseignants. Ils doivent mener leur lutte sans immiscer les élèves dans ce combat dont ils ignorent les tenants et les aboutissants. Car il y a de cela fort longtemps qu’au Sénégal, on n’a pas connu de grèves des élèves », a-t-il lancé à l’endroit des enseignants, qu’il accuse d’une manière voilée d’intégrer leurs élèves dans leur lutte syndicale.
Pour se conformer aux règles qui ont été prescrites au niveau de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam soutient dans les colonnes de L'AS que la mesure d’interdire des cours de renforcement moyennant de l'argent n’est qu’un rappel.
«La mesure d’interdire les cours de renforcement dans les établissements publics ne date pas d’aujourd’hui. Nous avions pris la mesure en 2010. Sept ans en arrière et pourtant lorsque cette décision a été prise, on ne savait pas qu’au mois de mars, il y aura une grève. Donc, c’est une déclaration gratuite de dire que cette mesure est prise pour faire une pression sur les enseignants », a-t-il expliqué, avant de décider d’appliquer désormais la loi dans toute sa rigueur.
A l’en croire, «il est inadmissible qu’un enseignant du public exerce des cours privés et reçoive de l’argent alors qu’il est déjà fonctionnaire de l’Etat. Même si ce n’était pas la grève, il est inconcevable de laisser continuer une telle pratique».
«On aurait peut-être accepté que la moitié de l’argent soit utilisée pour entretenir les infrastructures et le matériel scolaire, mais tel n’est pas le cas. Toutefois, je n’interdis pas des cours de renforcement dans une école, il faudrait au préalable que la direction des écoles et les enseignants trouvent une manière collégiale de mettre tous les élèves au même niveau », a indiqué le ministre.
«J’attire l’attention des enseignants. Ils doivent mener leur lutte sans immiscer les élèves dans ce combat dont ils ignorent les tenants et les aboutissants. Car il y a de cela fort longtemps qu’au Sénégal, on n’a pas connu de grèves des élèves », a-t-il lancé à l’endroit des enseignants, qu’il accuse d’une manière voilée d’intégrer leurs élèves dans leur lutte syndicale.
Pour se conformer aux règles qui ont été prescrites au niveau de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam soutient dans les colonnes de L'AS que la mesure d’interdire des cours de renforcement moyennant de l'argent n’est qu’un rappel.
«La mesure d’interdire les cours de renforcement dans les établissements publics ne date pas d’aujourd’hui. Nous avions pris la mesure en 2010. Sept ans en arrière et pourtant lorsque cette décision a été prise, on ne savait pas qu’au mois de mars, il y aura une grève. Donc, c’est une déclaration gratuite de dire que cette mesure est prise pour faire une pression sur les enseignants », a-t-il expliqué, avant de décider d’appliquer désormais la loi dans toute sa rigueur.
A l’en croire, «il est inadmissible qu’un enseignant du public exerce des cours privés et reçoive de l’argent alors qu’il est déjà fonctionnaire de l’Etat. Même si ce n’était pas la grève, il est inconcevable de laisser continuer une telle pratique».
«On aurait peut-être accepté que la moitié de l’argent soit utilisée pour entretenir les infrastructures et le matériel scolaire, mais tel n’est pas le cas. Toutefois, je n’interdis pas des cours de renforcement dans une école, il faudrait au préalable que la direction des écoles et les enseignants trouvent une manière collégiale de mettre tous les élèves au même niveau », a indiqué le ministre.
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