Dans le cadre du Groupe de dialogue Politique et social (GDPS), pour valider leur contribution à la revue annuelle conjointe du secteur agricole 2019, des organisations paysannes et de la société civile ont échangé sur le processus de mise en œuvre du Programme National d’Investissement Agricole pour la sécurité Alimentaire et Nutritionnelle (PNIASAN) et l’intégration de l’agro écologie dans la politique agricole de l’Etat. Une rencontre d’appui surtout des initiatives pour l’agriculture biologique, qui est une initiative continentale, dans les politiques publiques.
Le Dr Saliou Ngom, Chercheur à l’Institut sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), correspondant national du Projet d’Appui à la Transition Agro écologique en Afrique de l’Ouest (PATAE) de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de souligner : « nous sommes dans un environnement dégradé, avec un impact très négatif sur l’environnement de production. C’est pourquoi il est noté une baisse drastique des rendements, des produits agricoles plus ou moins contaminés par les intrants chimiques. Même on ne peut pas dire que l’agriculture conventionnelle est mauvaise, il est important d’initier et de promouvoir des pratiques agro-écologiques innovantes, qui sont aussi productives et compétitives par rapport aux intrants chimiques. Il s’agit à travers la rencontre de Thiès d’apporter une contribution de telle sorte que de telles pratiques souhaitées, puissent intégrer la politique agricole de l’Etat et appliquées au niveau des petites exploitations. C’est ainsi que ce processus sera inscrit dans les références qui serviront de tableau de bord mis à la disposition de tous les acteurs, y compris l’Etat, les organisations paysannes, les bailleurs, etc. ».
Il pense qu’« une agriculture qui respecte l’environnement, protège les systèmes de production, permet d’avoir des produits agricoles sains pour le consommateur et qui facilite la commercialisation, surtout les exportations de nos produits ». Le président régional du cadre de concertation des ruraux de Ziguinchor et secrétaire de la Fédération des Organisations Non Gouvernementales du Sénégal (FONGS), Abdou Aziz Badji, agropasteur, lui, explique que « le processus de collecte de cette contribution à la revue conjointe s’est déroulé en plusieurs phases. Il s’est agi d’abord de se retrouver pour l’identification d’un objectif assez noble, c’est-à-dire la contribution de la société civile et des organisations paysannes dans le cadre de l’élaboration du PNIASAN. Après cette première phase, une retraite a été organisée et qui a beaucoup plus mis l’accent sur les techniciens qui accompagnent la démarche. Ces techniciens se sont donc retirés avec quelques politiques pour approfondir le dispositif émanant de la première phase, et qui soit être le contenu de la contribution ».
Et de poursuivre : « il y a eu également le recueil de la contribution de la société civile au niveau local. Avec maintenant la rencontre de Thiès, il s’agit de valider et de renforcer la contribution de la société civile et des organisations paysannes dans le document du PNIASAN. Et au terme du processus, toutes les conditions devraient être réunies pour l’élaboration d’une vraie politique agricole dans le pays, prenant en compte tous les paramètres ». Un atelier ouvert par Mamadou Lamine Sonko, Conseiller technique au Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural, selon qui, « l’exercice est très important, d’autant plus que dans le cadre du PNIASAN, l’ensemble des parties prenantes, en l’occurrence l’Etat, les organisations paysannes et de la société civile, le secteur privé, mais aussi les partenaires techniques et financiers, avaient pris des engagements ».
Le Témoin
Le Dr Saliou Ngom, Chercheur à l’Institut sénégalais de Recherches Agricoles (ISRA), correspondant national du Projet d’Appui à la Transition Agro écologique en Afrique de l’Ouest (PATAE) de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de souligner : « nous sommes dans un environnement dégradé, avec un impact très négatif sur l’environnement de production. C’est pourquoi il est noté une baisse drastique des rendements, des produits agricoles plus ou moins contaminés par les intrants chimiques. Même on ne peut pas dire que l’agriculture conventionnelle est mauvaise, il est important d’initier et de promouvoir des pratiques agro-écologiques innovantes, qui sont aussi productives et compétitives par rapport aux intrants chimiques. Il s’agit à travers la rencontre de Thiès d’apporter une contribution de telle sorte que de telles pratiques souhaitées, puissent intégrer la politique agricole de l’Etat et appliquées au niveau des petites exploitations. C’est ainsi que ce processus sera inscrit dans les références qui serviront de tableau de bord mis à la disposition de tous les acteurs, y compris l’Etat, les organisations paysannes, les bailleurs, etc. ».
Il pense qu’« une agriculture qui respecte l’environnement, protège les systèmes de production, permet d’avoir des produits agricoles sains pour le consommateur et qui facilite la commercialisation, surtout les exportations de nos produits ». Le président régional du cadre de concertation des ruraux de Ziguinchor et secrétaire de la Fédération des Organisations Non Gouvernementales du Sénégal (FONGS), Abdou Aziz Badji, agropasteur, lui, explique que « le processus de collecte de cette contribution à la revue conjointe s’est déroulé en plusieurs phases. Il s’est agi d’abord de se retrouver pour l’identification d’un objectif assez noble, c’est-à-dire la contribution de la société civile et des organisations paysannes dans le cadre de l’élaboration du PNIASAN. Après cette première phase, une retraite a été organisée et qui a beaucoup plus mis l’accent sur les techniciens qui accompagnent la démarche. Ces techniciens se sont donc retirés avec quelques politiques pour approfondir le dispositif émanant de la première phase, et qui soit être le contenu de la contribution ».
Et de poursuivre : « il y a eu également le recueil de la contribution de la société civile au niveau local. Avec maintenant la rencontre de Thiès, il s’agit de valider et de renforcer la contribution de la société civile et des organisations paysannes dans le document du PNIASAN. Et au terme du processus, toutes les conditions devraient être réunies pour l’élaboration d’une vraie politique agricole dans le pays, prenant en compte tous les paramètres ». Un atelier ouvert par Mamadou Lamine Sonko, Conseiller technique au Ministère de l’Agriculture et de l’Equipement Rural, selon qui, « l’exercice est très important, d’autant plus que dans le cadre du PNIASAN, l’ensemble des parties prenantes, en l’occurrence l’Etat, les organisations paysannes et de la société civile, le secteur privé, mais aussi les partenaires techniques et financiers, avaient pris des engagements ».
Le Témoin
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