149 millions 52 mille 432 francs CFA (en 2019), puis 131 millions 307 mille 755 francs CFA (en 2020) et 203 millions 373 mille 737 mille francs CFA (en 2021). Au total, ce sont 483 millions 733 mille 924 francs CFA qui ont été relevés par la Cour des comptes comme dépassements des salaires du personnel au Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) au cours des années 2019, 2020 et 2021. Des dépassements jugés "considérables" et "supérieurs aux autorisations budgétaires" par la Cour des comptes. Sur les trois années considérées, la masse salariale autorisée de 1 milliard 440 millions francs CFA a dérapé pour monter à 1 milliard 923 millions 776 mille francs CFA.
Dans son Rapport sur la gestion et le fonctionnement de ladite structure, la Cour des comptes a indiqué la justification donnée par le coordonnateur national du PUMA, Moussa Sow, qui, selon laquelle "les montants des salaires payés au personnel sont alourdis par les impôts et les cotisations sociales, lesquels sont budgétisés sur des lignes différentes". "Ces arguments ne sont pas recevables dans la mesure où les salaires autorisés par le comité de pilotage ne concernent que les gains composés des salaires de base, sursalaires, primes et indemnités.
Les prélèvements opérés sur les salaires bruts au titre de l’impôt (IR et TRIMF) et de cotisations pour la retraite (FNR et IPRES) sont à la charge des salariés et non du PUMA", a jugé la Cour des Comptes dans le Rapport définitif.
Dans son Rapport sur la gestion et le fonctionnement de ladite structure, la Cour des comptes a indiqué la justification donnée par le coordonnateur national du PUMA, Moussa Sow, qui, selon laquelle "les montants des salaires payés au personnel sont alourdis par les impôts et les cotisations sociales, lesquels sont budgétisés sur des lignes différentes". "Ces arguments ne sont pas recevables dans la mesure où les salaires autorisés par le comité de pilotage ne concernent que les gains composés des salaires de base, sursalaires, primes et indemnités.
Les prélèvements opérés sur les salaires bruts au titre de l’impôt (IR et TRIMF) et de cotisations pour la retraite (FNR et IPRES) sont à la charge des salariés et non du PUMA", a jugé la Cour des Comptes dans le Rapport définitif.
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