Adopté mercredi dernier en Conseil des ministres, le port du bracelet électronique pourra être opérationnel dans six mois. Cette mesure prise par l’Etat est saluée par M. Ibrahima Sall, le président de l’Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus. Selon lui, elle favorisera le désengorgement carcéral provoqué par les longues détentions. Cependant, tempère Me Alassane Dioma Ndiaye, cette mesure est prématurée au regard de l’état actuel de notre législation et des moyens dont disposent la justice et l’administration pénitentiaire.
A en croire le président de la Ligue sénégalaise des droits humains, la mise en œuvre de la mesure du port de bracelet électronique aux détenus demande des moyens et, au préalable, des structures de suivi. « Je suis un peu surpris par cette annonce que je pense prématurée au regard de l’état actuel de notre législation, d’abord, mais ensuite des moyens dont dispose notre justice et y compris l’administration pénitentiaire », a soutenu Me Assane Dioma Ndiaye dans les colonnes du journal Le Témoin.
Selon lui, même si cette mesure est envisagée, il y a des préalables à respecter avant son application. « Nous avons toujours réclamé ces procédés afin de juguler autant que possible les longues détentions provisoires mais aussi les détentions systématiques même en cas de culpabilité. Mais, nous avons toujours dit qu’il y a des préalables. Il faut d’abord des lignes téléphoniques, il faut des domiciles fixes, il faut requérir le consentement de la personne et il faut aussi que la société s’approprie cette décision pour que nous n’allions pas vers la stigmatisation. Les populations doivent être préparées à ça », a déclaré le défenseur des droits de l’homme.
Cependant, une bonne application de cette mesure pourrait soulager les prisons surpeuplées de notre pays sans faire de distinction entre prisonniers politiques et autres détenus, avertit le président de l’ASRED, Ibrahima Sall.
A en croire le président de la Ligue sénégalaise des droits humains, la mise en œuvre de la mesure du port de bracelet électronique aux détenus demande des moyens et, au préalable, des structures de suivi. « Je suis un peu surpris par cette annonce que je pense prématurée au regard de l’état actuel de notre législation, d’abord, mais ensuite des moyens dont dispose notre justice et y compris l’administration pénitentiaire », a soutenu Me Assane Dioma Ndiaye dans les colonnes du journal Le Témoin.
Selon lui, même si cette mesure est envisagée, il y a des préalables à respecter avant son application. « Nous avons toujours réclamé ces procédés afin de juguler autant que possible les longues détentions provisoires mais aussi les détentions systématiques même en cas de culpabilité. Mais, nous avons toujours dit qu’il y a des préalables. Il faut d’abord des lignes téléphoniques, il faut des domiciles fixes, il faut requérir le consentement de la personne et il faut aussi que la société s’approprie cette décision pour que nous n’allions pas vers la stigmatisation. Les populations doivent être préparées à ça », a déclaré le défenseur des droits de l’homme.
Cependant, une bonne application de cette mesure pourrait soulager les prisons surpeuplées de notre pays sans faire de distinction entre prisonniers politiques et autres détenus, avertit le président de l’ASRED, Ibrahima Sall.
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