Depuis le Dépôt des listes des candidats aux élections législatives prévues le 30 juillet 2017, le Sénégal fait face à une équation dont les termes ont été définis par le référendum du 20 mars 2016 : comment organiser un scrutin crédible avec 47 listes, au moment où le taux d’abstention ne peut plus être mis sur le dos du fameux « stock mort » ?
En acceptant que les partis politiques et les entités indépendantes puissent présenter des listes, on convenait que, légalement tous les sénégalais âgés d’au moins 25 ans sont potentiellement porteurs de listes aux différentes élections.
La mesure d’accompagnement qui devait encadrer cette innovation, a été proposée, défendue et illustrée par les pôles des Non alignés, de l’opposition et les experts, lors des travaux de la commission de revue du code électoral.
Aujourd’hui, il est devenu évident que pour sortir de l’impasse durablement, l’adoption du bulletin unique est une nécessité urgente pour des élections transparentes, libres et paisibles.
Un processus électoral transparent précède une stabilité postélectorale.
S’il en est ainsi, le gouvernement, les acteurs politiques, les entités indépendantes et la société civile devraient s’accorder sur les mesures suivantes :
1. Adopter le bulletin unique pour tous les types d’élection
2. Convenir de mesures dissuasives contre ce que certains appellent des « candidatures fantaisistes »
3. Reporter les élections législatives pour permettre d’intégrer dans le code électoral les modifications qu’impliquent les mesures citées plus haut et d’auditer l’actuel fichier qui fait l’objet de beaucoup de controverses.
Pour des élections libres, démocratiques, transparentes, crédibles et paisibles, le calendrier républicain ne nous en voudra pas.
Déthié Faye
Président de la C.D.R/fonk sa kaddu
En acceptant que les partis politiques et les entités indépendantes puissent présenter des listes, on convenait que, légalement tous les sénégalais âgés d’au moins 25 ans sont potentiellement porteurs de listes aux différentes élections.
La mesure d’accompagnement qui devait encadrer cette innovation, a été proposée, défendue et illustrée par les pôles des Non alignés, de l’opposition et les experts, lors des travaux de la commission de revue du code électoral.
Aujourd’hui, il est devenu évident que pour sortir de l’impasse durablement, l’adoption du bulletin unique est une nécessité urgente pour des élections transparentes, libres et paisibles.
Un processus électoral transparent précède une stabilité postélectorale.
S’il en est ainsi, le gouvernement, les acteurs politiques, les entités indépendantes et la société civile devraient s’accorder sur les mesures suivantes :
1. Adopter le bulletin unique pour tous les types d’élection
2. Convenir de mesures dissuasives contre ce que certains appellent des « candidatures fantaisistes »
3. Reporter les élections législatives pour permettre d’intégrer dans le code électoral les modifications qu’impliquent les mesures citées plus haut et d’auditer l’actuel fichier qui fait l’objet de beaucoup de controverses.
Pour des élections libres, démocratiques, transparentes, crédibles et paisibles, le calendrier républicain ne nous en voudra pas.
Déthié Faye
Président de la C.D.R/fonk sa kaddu
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