A la barre, le prévenu a soutenu qu’il voulait passer le concours d’entrée de l’école des douanes. Il s’est présenté au commissariat de police de Guédiawaye pour y faire légaliser certains documents et diplômes. « J’ai été toujours passionné par la police. J’ai des amis militaires qui m’ont remis ces tenues. Une perquisition a été faite chez moi et on a trouvé dans mon armoire deux uniformes de la gendarmerie et de la police. C’est juste des vêtements. A la police, j’ai eu une altercation avec un ASP car un vieux lui a remis de l’argent et je me suis insurgé contre cela car j’étais sur les lieux depuis 9 heures du matin alors qu’on voulait faire passer le vieux avant moi » a-t-il soutenu devant la juge.
Tout le contraire des déclarations qu’il avait tenues devant les agents enquêteurs. En effet, d’après ces derniers, le prévenu s’était présenté au commissariat en tant qu’auxiliaire-gendarme pour éviter de faire la queue. C’est alors que les policiers lui ont demandé sa carte professionnelle qu’il n’a pas pu présenter et pour cause. Puisque les policiers avaient entendu parler d’un « faux gendarme » qui écumait le coin, ils ont décidé de faire une descente chez El Hadj Mamadou Fall. C’est ainsi qu’ils ont découvert des uniformes de policiers et de gendarmes, une tenue de militaire ainsi qu’une matraque défectueuse.
Devant les réponses du prévenu, la présidente du tribunal lui a fait des remontrances. « Vous avez une folie de grandeurs. Restez vous-même et ne vous faites pas passer pour ce que vous n’êtes pas. Il ne faut pas essayer de se montrer comme quelqu’un qui a des relations » a-t-elle conseillé.
Selon le procureur Saliou Ngom, le prévenu a prétendu qu’il était auxiliaire gendarme. « Une perquisition a été faite chez lui et des uniformes de l’armée ont été trouvés. Ce sont des faits constants. Je requiers trois mois fermes » a requis le maître des poursuites.
La défense assurée par Me Aïssatou Ndoye soutient qu’il ressort du dossier que le prévenu se serait fait passer pour un ancien auxiliaire gendarme. « Le procureur a dit qu’il y a eu des rumeurs comme quoi il se faisait passer pour un gendarme. Lors de l’interrogatoire, il a soutenu qu’il s’est présenté comme un auxiliaire gendarme qui a été réformé pour des problèmes de santé. Peut-on dès lors lui reprocher le délit d’usurpation de fonction ? On n’est pas dans ce cadre. Il n’a pris aucun acte lié à ces fonctions. Il n’a jamais dit qu’il était gendarme. Il a subi des examens mais n’a pas été recruté du fait d’une santé défaillante. Il n’a jamais porté ces uniformes pour se faire passer pour un gendarme. Peut-être que l’amour qu’il a pour ces professions est intrinsèque en lui. Le fait de garder des tenues dans son armoire n’est pas constitutif de délit d’usurpation de fonction (...) Mon client a subi plusieurs interventions chirurgicales et, au vu de cette pandémie, cela le rend vulnérable. Son état de santé est incompatible avec la prison » a plaidé Me Aïssatou Ndoye.
Le tribunal, après délibération, a reconnu le prévenu coupable et l’a condamné à trois mois assortis du sursis, rapporte Le Témoin.
Tout le contraire des déclarations qu’il avait tenues devant les agents enquêteurs. En effet, d’après ces derniers, le prévenu s’était présenté au commissariat en tant qu’auxiliaire-gendarme pour éviter de faire la queue. C’est alors que les policiers lui ont demandé sa carte professionnelle qu’il n’a pas pu présenter et pour cause. Puisque les policiers avaient entendu parler d’un « faux gendarme » qui écumait le coin, ils ont décidé de faire une descente chez El Hadj Mamadou Fall. C’est ainsi qu’ils ont découvert des uniformes de policiers et de gendarmes, une tenue de militaire ainsi qu’une matraque défectueuse.
Devant les réponses du prévenu, la présidente du tribunal lui a fait des remontrances. « Vous avez une folie de grandeurs. Restez vous-même et ne vous faites pas passer pour ce que vous n’êtes pas. Il ne faut pas essayer de se montrer comme quelqu’un qui a des relations » a-t-elle conseillé.
Selon le procureur Saliou Ngom, le prévenu a prétendu qu’il était auxiliaire gendarme. « Une perquisition a été faite chez lui et des uniformes de l’armée ont été trouvés. Ce sont des faits constants. Je requiers trois mois fermes » a requis le maître des poursuites.
La défense assurée par Me Aïssatou Ndoye soutient qu’il ressort du dossier que le prévenu se serait fait passer pour un ancien auxiliaire gendarme. « Le procureur a dit qu’il y a eu des rumeurs comme quoi il se faisait passer pour un gendarme. Lors de l’interrogatoire, il a soutenu qu’il s’est présenté comme un auxiliaire gendarme qui a été réformé pour des problèmes de santé. Peut-on dès lors lui reprocher le délit d’usurpation de fonction ? On n’est pas dans ce cadre. Il n’a pris aucun acte lié à ces fonctions. Il n’a jamais dit qu’il était gendarme. Il a subi des examens mais n’a pas été recruté du fait d’une santé défaillante. Il n’a jamais porté ces uniformes pour se faire passer pour un gendarme. Peut-être que l’amour qu’il a pour ces professions est intrinsèque en lui. Le fait de garder des tenues dans son armoire n’est pas constitutif de délit d’usurpation de fonction (...) Mon client a subi plusieurs interventions chirurgicales et, au vu de cette pandémie, cela le rend vulnérable. Son état de santé est incompatible avec la prison » a plaidé Me Aïssatou Ndoye.
Le tribunal, après délibération, a reconnu le prévenu coupable et l’a condamné à trois mois assortis du sursis, rapporte Le Témoin.
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