Au Cameroun, les avocats du mouvement Stand Up For Cameroon évoquent au moins 1 200 personnes gardées à vue à Douala, la capitale économique, 29 à Bafoussam dans l'ouest et 78 à Maroua dans l'extrême-nord. Des arrestations à la suite de la proclamation de la victoire de Paul Biya par le Conseil constitutionnel lundi 27 octobre, annonce contestée par l'opposant Issa Tchiroma Bakary qui revendique la victoire de son fief de Garoua.
À Douala, quatre jours après les manifestations réprimées par les forces de maintien de l'ordre, la grande majorité des commerces n'ont pas rouvert, malgré l'accalmie relative, observée ces derniers jours dans la ville. Un sentiment de peur est perceptible chez les habitants de la capitale économique, qui préfèrent souvent ne pas évoquer la crise post-électorale.
C'est dans ce climat que certains commerces ont tout de même décidé de reprendre du service, parfois tard dans la nuit. Une reprise plutôt mitigée, les clients étant encore confinés chez eux pour la plupart.« Ça a touché tout le monde, jusque dans nos foyers »
La musique résonne dans ce débit de boissons situé au quartier Akwa. Le lieu est resté fermé ces quatre derniers jours, comme la quasi-totalité des commerces de la ville. Ce soir, à peine quatre clients sont présents. Germain est le gérant. « Ça ne peut pas être la même affluence, parce qu'avec ce qu'on a subi, ça a touché tout le monde, jusque dans nos foyers, explique-t-il. Tout le monde souhaite que les activités reprennent un peu plus vite. »
Ambiance légèrement différente à l'autre bout de la rue, dans ce « tourne dos », un restaurant en plein air. Pascal, un habitué des lieux, est fier de pouvoir renouer avec sa tradition quotidienne après quelques jours de confinement forcé. « Nous les célibataires, nous avons nos habitudes ici. Les soirs après le boulot, de temps en temps, on vient manger ici. Alors, c'est un plaisir de retrouver ces saveurs », témoigne-t-il.
Mais dans les rues de Douala, il reste difficile d'aborder la crise post-électorale. Des centaines de manifestants ont été arrêtés et leurs proches cherchent de leurs nouvelles. Par peur de représailles, personne ne souhaite s'exprimer à ce sujet.
À Douala, quatre jours après les manifestations réprimées par les forces de maintien de l'ordre, la grande majorité des commerces n'ont pas rouvert, malgré l'accalmie relative, observée ces derniers jours dans la ville. Un sentiment de peur est perceptible chez les habitants de la capitale économique, qui préfèrent souvent ne pas évoquer la crise post-électorale.
C'est dans ce climat que certains commerces ont tout de même décidé de reprendre du service, parfois tard dans la nuit. Une reprise plutôt mitigée, les clients étant encore confinés chez eux pour la plupart.« Ça a touché tout le monde, jusque dans nos foyers »
La musique résonne dans ce débit de boissons situé au quartier Akwa. Le lieu est resté fermé ces quatre derniers jours, comme la quasi-totalité des commerces de la ville. Ce soir, à peine quatre clients sont présents. Germain est le gérant. « Ça ne peut pas être la même affluence, parce qu'avec ce qu'on a subi, ça a touché tout le monde, jusque dans nos foyers, explique-t-il. Tout le monde souhaite que les activités reprennent un peu plus vite. »
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