« Après mûre réflexion et en toute conscience, je vous annonce que j’ai décidé d’être candidat à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025 », affirme Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011. Cette annonce, diffusée le 29 juillet 2025, met fin à un long suspense entretenu par le chef de l’État ivoirien. « Je suis candidat parce que la Constitution de notre pays m’autorise à faire un autre mandat et ma santé le permet », poursuit-il.
Cette démarche découle en effet d’une jurisprudence. « Le Conseil constitutionnel a tranché en sa faveur en 2020 », relève le juriste Geoffroy-Julien Kouao. À l’époque, l’opposition était vent debout contre un troisième mandat. Mais en retenant son dossier en 2020, « le Conseil constitutionnel a considéré que la Constitution adoptée en 2016 remettait les compteurs à zéro, explique cet analyste. L’élection de 2020 correspondait au premier mandat de la IIIe République... Donc, aujourd’hui, dans cette logique, Alassane Ouattara brigue un deuxième mandat de la IIIe République », poursuit ce chercheur.
Pour l’opposition, cet acte de candidature est illégal. « Je suis contre le quatrième mandat », a martelé l’ancien président, Laurent Gbagbo, 80 ans, samedi 16 août, face à plusieurs milliers de ses sympathisants réunis sur la Place Figayo et portant des t-shirts bleus marqués du slogan « Trop, c’est trop ». « La Constitution interdit à un citoyen de faire plus de deux mandats, poursuit-il. Et toi, tu es là, tu veux en faire quatre. Le troisième mandat qu’il finit, là, est illégal. »
Cette posture renvoie au « débat sur la continuité de la Constitution », observe Ousmane Zina, enseignant-chercheur à l’université Alassane Ouattara, de Bouaké. « Il y a ceux qui défendent la continuité de la Constitution de 2000 avec celle de 2016, et qui disent qu’il n’y aurait pas de rupture entre les deux textes ; que la limitation de mandat dans la Constitution de 2000 est valable dans la Constitution de 2016. Pour cette raison, Ouattara ne devrait pas se présenter en 2020 et encore moins en 2025 », explique ce chercheur.
Cette démarche découle en effet d’une jurisprudence. « Le Conseil constitutionnel a tranché en sa faveur en 2020 », relève le juriste Geoffroy-Julien Kouao. À l’époque, l’opposition était vent debout contre un troisième mandat. Mais en retenant son dossier en 2020, « le Conseil constitutionnel a considéré que la Constitution adoptée en 2016 remettait les compteurs à zéro, explique cet analyste. L’élection de 2020 correspondait au premier mandat de la IIIe République... Donc, aujourd’hui, dans cette logique, Alassane Ouattara brigue un deuxième mandat de la IIIe République », poursuit ce chercheur.
Pour l’opposition, cet acte de candidature est illégal. « Je suis contre le quatrième mandat », a martelé l’ancien président, Laurent Gbagbo, 80 ans, samedi 16 août, face à plusieurs milliers de ses sympathisants réunis sur la Place Figayo et portant des t-shirts bleus marqués du slogan « Trop, c’est trop ». « La Constitution interdit à un citoyen de faire plus de deux mandats, poursuit-il. Et toi, tu es là, tu veux en faire quatre. Le troisième mandat qu’il finit, là, est illégal. »
Cette posture renvoie au « débat sur la continuité de la Constitution », observe Ousmane Zina, enseignant-chercheur à l’université Alassane Ouattara, de Bouaké. « Il y a ceux qui défendent la continuité de la Constitution de 2000 avec celle de 2016, et qui disent qu’il n’y aurait pas de rupture entre les deux textes ; que la limitation de mandat dans la Constitution de 2000 est valable dans la Constitution de 2016. Pour cette raison, Ouattara ne devrait pas se présenter en 2020 et encore moins en 2025 », explique ce chercheur.
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