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Présidentielle en Côte d'Ivoire : dans les états-majors des principaux candidats, on veut y croire

Le taux de participation à l'élection présidentielle qui s'est tenue dimanche 31 octobre 2010 est d' «environ 80%», un taux «historique», a annoncé lundi la Commission électorale indépendante (CEI). Huit électeurs sur dix se seraient déplacés pour déposer dans l'urne un bulletin en faveur de l'un ou l'autre des 14 candidats en lice. On ne dispose encore d'aucune information sur les tendances générales. La CEI doit annoncer les résultats provisoires d'ici mercredi. Le dépouillement des bulletins de vote est en cours...



Présidentielle en Côte d'Ivoire : dans les états-majors des principaux candidats, on veut y croire
Dans les états-majors de Laurent Gbagbo et d’Alassane Ouattara, on croit en la victoire. Certains disent dès le premier tour, d’autres au second tour, mais on y croit. Dans l’état-major d’Henri Konan Bedié on est plus discret, du moins pour l’instant.

Beaucoup de gens sont impatients de connaître les premiers chiffres, même partiels pour l’une ou l’autre des 19 régions de la Côte d’Ivoire.

Mais la Commission électorale indépendante veut prendre le temps de confronter les résultats transmis par ordinateur avec ceux qui sont notés sur les procès-verbaux de vote et qui sont acheminés physiquement jusqu’au siège de la commission à Abidjan.

La CEI ne veut rendre publics que des résultats « consolidés ».


Dans ses efforts pour échapper aux pressions politiques, la commission a reçu lundi 1er novembre du renfort : le secrétaire général de l’Onu a exhorté les candidats à accepter les résultats que proclamera la CEI ; le président français Nicolas Sarkozy, a appelé personnellement les trois principaux candidats pour les inviter à la plus grande modération.

La Commission électorale entre doutes et critiques


En public, tout le monde jure, la main sur le cœur que la Commission électorale est digne de confiance et que les résultats seront d’une totale transparence. En privé en revanche, les langues se délient et les critiques sur l’opacité du fonctionnement de cette institution chargée d’organiser les élections fusent.

Parmi les observateurs internationaux du scrutin, on s’inquiète de la versatilité des décisions prises en interne par la CEI et on estime par exemple que le choix du président Youssouf Bakayoko de ne pas afficher les résultats du dépouillement à l’entrée de chaque bureau de vote, n’est pas forcément un gage de transparence.

Par ailleurs, si la Primature assure qu’elle a une pleine confiance dans la Commission électorale, Guillaume Soro a tout de même mis en place son propre système de décompte. Les résultats de cette structure parallèle n’ont pas vocation à être publié mais à être utilisés pour l’information du Premier ministre.

Quoiqu’il en soit, la CEI a pris l’habitude d’être décriée depuis plusieurs mois. Malgré les imperfections du démarrage constatées dimanche matin, elle est parvenue -avec un fort soutien notamment de l’Onuci- à organiser un vote paisible. Il lui reste maintenant à surmonter un autre défi encore plus délicat, celui de la proclamation des résultats.


Rfi

Mardi 2 Novembre 2010 - 10:11


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