Ce second tour en Tunisie voit s’affronter deux candidats au profil atypique. Le juriste et universitaire retraité Kaïs Saïed, arrivé en tête avec 18, 4% des voix lors du premier tour le 15 septembre dernier, est confronté à Nabil Karoui. Cet homme d'affaires avait obtenu 15,58% des suffrages alors même qu'il était en prison pour fraude fiscale et blanchiment d'argent présumé.
On note un léger regain de mobilisation pour cette affiche du sixième rendez-vous électoral depuis la chute de Ben Ali en 2011. « On prévoit un taux de participation meilleur que celui enregistré aux législatives (du 6 octobre) et au premier tour de la présidentielle », a estimé Farouk Bouasker, membre de l'Instance supérieure indépendante des élections (Isie). Lors du premier tour, à 13 heures le 15 septembre dernier, on était à 16,31% de taux de participation.
Vote dans le calme
D’ailleurs, dans les files d’attente, plusieurs électeurs soulignent l’importance et surtout la symbolique de ce scrutin. Pour eux, le vote en tant que tel se déroule bien, pas d’incident majeur signalé à la mi-journée par les quelque 6 000 observateurs présents dans le pays. Dans l’ensemble, le processus électoral est appliqué à la lettre. Chaque électeur est d’abord identifié. Il émarge, trempe son index dans de l’encre, un agent lui donne ensuite un bulletin de vote. Il faut poser quatre cachets au dos, sinon le vote est annulé. Puis l’électeur se dirige vers l’isoloir pour faire son choix. Il doit cocher devant la photo de l’un des candidats.
Des candidats qui ont d’ailleurs tous les deux voté ce matin dans leur quartier respectif. La fermeture des bureaux de vote en Tunisie est prévue à 18 heures locales, 17 heures en temps universel. Les premières estimations sont en principe attendues dans la soirée de ce dimanche aux environs de 21 heures locales.
On note un léger regain de mobilisation pour cette affiche du sixième rendez-vous électoral depuis la chute de Ben Ali en 2011. « On prévoit un taux de participation meilleur que celui enregistré aux législatives (du 6 octobre) et au premier tour de la présidentielle », a estimé Farouk Bouasker, membre de l'Instance supérieure indépendante des élections (Isie). Lors du premier tour, à 13 heures le 15 septembre dernier, on était à 16,31% de taux de participation.
Vote dans le calme
D’ailleurs, dans les files d’attente, plusieurs électeurs soulignent l’importance et surtout la symbolique de ce scrutin. Pour eux, le vote en tant que tel se déroule bien, pas d’incident majeur signalé à la mi-journée par les quelque 6 000 observateurs présents dans le pays. Dans l’ensemble, le processus électoral est appliqué à la lettre. Chaque électeur est d’abord identifié. Il émarge, trempe son index dans de l’encre, un agent lui donne ensuite un bulletin de vote. Il faut poser quatre cachets au dos, sinon le vote est annulé. Puis l’électeur se dirige vers l’isoloir pour faire son choix. Il doit cocher devant la photo de l’un des candidats.
Des candidats qui ont d’ailleurs tous les deux voté ce matin dans leur quartier respectif. La fermeture des bureaux de vote en Tunisie est prévue à 18 heures locales, 17 heures en temps universel. Les premières estimations sont en principe attendues dans la soirée de ce dimanche aux environs de 21 heures locales.
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