Michèle Alliot-Marie se souvient parfaitement des circonstances dans lesquelles elle a appris le bombardement sur la base française de Bouaké, le 6 novembre 2004. Elle était « rue de Bourgogne » quand elle a reçu l’appel. Un véritable « coup de poing dans l’estomac » dit-elle.
Ses souvenirs sont beaucoup moins précis, en revanche, quand sont évoquées les remontées d’information et les responsabilités. D’ailleurs, précise-t-elle d’emblée, concernant les opérations militaires à l’extérieur, « le ministère de la Défense est un ministère d’exécution de décisions prises par d’autres », dont la ministre est « tenue informée ». Michèle Alliot-Marie affirme toutefois que remonter la piste des commanditaires était « évidemment l’une de ses préoccupations ».
Les parties civiles pas convaincues
Sur l’épisode togolais, elle indique avoir été informée à deux reprises de la détention des pilotes présumés. Même si son ministère « ne pouvait être à l’initiative » car il « n’avait pas compétence », insiste-t-elle, la ministre soutient avoir cherché « à aider ». Mais « la première fois, quelques jours après le bombardement, j’ai enregistré l’information, et quand j’ai demandé ce qu’il s’était passé le lendemain, on m’a dit qu’ils avaient été relâchés », dit-elle.
La deuxième fois, « je sais qu’il y a eu des discussions, et si j’ai bonne mémoire, les services du ministère des Affaires étrangères estimaient qu’il n’y avait pas de possibilité ». Et la ministre de révéler à la Cour « j’ai alors demandé s’il était possible de monter une opération de la DGSE pour les récupérer ». Le temps de s’enquérir des modalités, « on m’a dit ''ça ne sert à rien, ils sont déjà repartis'' », conclut la ministre.
Une révélation, sorte d’ultime gage de bonne foi, qui n’a, à les entendre, pas convaincu les parties civiles.
Ses souvenirs sont beaucoup moins précis, en revanche, quand sont évoquées les remontées d’information et les responsabilités. D’ailleurs, précise-t-elle d’emblée, concernant les opérations militaires à l’extérieur, « le ministère de la Défense est un ministère d’exécution de décisions prises par d’autres », dont la ministre est « tenue informée ». Michèle Alliot-Marie affirme toutefois que remonter la piste des commanditaires était « évidemment l’une de ses préoccupations ».
Les parties civiles pas convaincues
Sur l’épisode togolais, elle indique avoir été informée à deux reprises de la détention des pilotes présumés. Même si son ministère « ne pouvait être à l’initiative » car il « n’avait pas compétence », insiste-t-elle, la ministre soutient avoir cherché « à aider ». Mais « la première fois, quelques jours après le bombardement, j’ai enregistré l’information, et quand j’ai demandé ce qu’il s’était passé le lendemain, on m’a dit qu’ils avaient été relâchés », dit-elle.
La deuxième fois, « je sais qu’il y a eu des discussions, et si j’ai bonne mémoire, les services du ministère des Affaires étrangères estimaient qu’il n’y avait pas de possibilité ». Et la ministre de révéler à la Cour « j’ai alors demandé s’il était possible de monter une opération de la DGSE pour les récupérer ». Le temps de s’enquérir des modalités, « on m’a dit ''ça ne sert à rien, ils sont déjà repartis'' », conclut la ministre.
Une révélation, sorte d’ultime gage de bonne foi, qui n’a, à les entendre, pas convaincu les parties civiles.
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