Bossobé Traoré s’est défendu d’être l’informateur qui a trahi la sécurité du président Thomas Sankara. Et pour soutenir sa défense, il explique qu’il n’est pas le seul survivant parmi la garde du président Thomas Sankara. « Et mes deux chefs. Ne sont-ils pas vivants ? » fait-il savoir.
Il maintient que le sergent Arzouma Ouedraogo, dit « Otis », aurait utilisé un fusil à pompe pour éliminer deux membres de la sécurité du président Thomas Sankara. Mais le parquet et les avocats des parties civiles le confondent avec les résultats de l’expertise balistique.
« Dans le dossier, il a pris une balle de calibre 7.62 mm, qui est la balle de la kalachnikov. C’est la même balle qui a été retrouvée dans le corps des victimes Der Somda et [Abdoulaye] Gouem, ce qui veut dire que c’est la même arme qui a été utilisée », explique maître Guy Hervé Kam, l’un des avocats des parties civiles.
Pour maître Maria Kanyili, l’avocat de l’accusé, son client ne saurait être présenté comme un informateur, même s’il se trompe sur la nature de l’arme utilisée par le sergent Arzouma Ouedraogo, dit « Otis », le jour de l’assaut : « Il avait un chef qui était Laurent Ilboudo et son suppléant So Drissa. Ils n’ont pas été tués. Ils étaient là ensemble le 10 octobre au Conseil. Pourquoi on ne dit pas que ce sont eux qui ont trahi. En réalité, sur la nature de l’arme utilisée, il pouvait légitimement se tromper. »
Le caporal Bossobé Traoré a apporté à l’audience la tenue qu’il portait dans l’après-midi du 15 octobre 1987
Il maintient que le sergent Arzouma Ouedraogo, dit « Otis », aurait utilisé un fusil à pompe pour éliminer deux membres de la sécurité du président Thomas Sankara. Mais le parquet et les avocats des parties civiles le confondent avec les résultats de l’expertise balistique.
« Dans le dossier, il a pris une balle de calibre 7.62 mm, qui est la balle de la kalachnikov. C’est la même balle qui a été retrouvée dans le corps des victimes Der Somda et [Abdoulaye] Gouem, ce qui veut dire que c’est la même arme qui a été utilisée », explique maître Guy Hervé Kam, l’un des avocats des parties civiles.
Pour maître Maria Kanyili, l’avocat de l’accusé, son client ne saurait être présenté comme un informateur, même s’il se trompe sur la nature de l’arme utilisée par le sergent Arzouma Ouedraogo, dit « Otis », le jour de l’assaut : « Il avait un chef qui était Laurent Ilboudo et son suppléant So Drissa. Ils n’ont pas été tués. Ils étaient là ensemble le 10 octobre au Conseil. Pourquoi on ne dit pas que ce sont eux qui ont trahi. En réalité, sur la nature de l’arme utilisée, il pouvait légitimement se tromper. »
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