Lors d’une conférence de presse, Cheikhna Keita et ses compagnons du Nouveau Front Force-Alternative ont dénoncé les motivations du parti Pastef derrière la proposition de loi sur l’amnistie et alerté sur ses conséquences. L’ancien commissaire de police s’est fermement opposé à ce qu’il qualifie de « diabolisation des forces de l’ordre ».
« Il n’y a pas de crime, il n’y a pas de délit en ce qui concerne le comportement d’un agent des forces de défense et de sécurité, tant qu’il agit dans le cadre normal de l’exercice de sa mission. Nous ne sommes pas dans une république nouvelle. Nous avons toujours mené des enquêtes pour déterminer dans quelles conditions un policier a utilisé son arme, quelles que soient les circonstances. Aujourd’hui, nous avons tous la responsabilité de refuser qu’on isole les policiers, qu’on les incrimine au point de citer un nombre de 80 victimes. Nous refusons qu’on les isole, tout en exonérant d’autres personnes sous prétexte de motifs politiques, alors que l’énoncé du problème a été faussé depuis le début », a déclaré Cheikhna Keita.
Interrogations sur les responsabilités
Le commissaire Keita a également soulevé plusieurs questions, critiquant une vision partiale des événements. « On n’a pas cherché à comprendre d’où venaient les problèmes. Pour Amadou Bâ, tout part du constat : il y a un mort. Comment cela s’est-il passé ? Qui a tué ? Mais quelle était la situation dans laquelle la mort est intervenue ? Quel a été le facteur déclencheur ? Que s’est-il réellement passé ? Comme le disent d’autres, c’est là qu’ils veulent nous tromper. Ils créent une situation qui les dégage de toute responsabilité tout en enfermant les autres dans un fossé noir où tout le monde sera brûlé. Leur démarche n’exclut pas les policiers, mais elle n’exclut pas non plus ceux dont on parle. Nous n’accepterons pas la diabolisation des forces de l’ordre. Nous n’accepterons pas qu’on les sacrifie là où il y a des responsabilités partagées », a-t-il conclu.
« Il n’y a pas de crime, il n’y a pas de délit en ce qui concerne le comportement d’un agent des forces de défense et de sécurité, tant qu’il agit dans le cadre normal de l’exercice de sa mission. Nous ne sommes pas dans une république nouvelle. Nous avons toujours mené des enquêtes pour déterminer dans quelles conditions un policier a utilisé son arme, quelles que soient les circonstances. Aujourd’hui, nous avons tous la responsabilité de refuser qu’on isole les policiers, qu’on les incrimine au point de citer un nombre de 80 victimes. Nous refusons qu’on les isole, tout en exonérant d’autres personnes sous prétexte de motifs politiques, alors que l’énoncé du problème a été faussé depuis le début », a déclaré Cheikhna Keita.
Interrogations sur les responsabilités
Le commissaire Keita a également soulevé plusieurs questions, critiquant une vision partiale des événements. « On n’a pas cherché à comprendre d’où venaient les problèmes. Pour Amadou Bâ, tout part du constat : il y a un mort. Comment cela s’est-il passé ? Qui a tué ? Mais quelle était la situation dans laquelle la mort est intervenue ? Quel a été le facteur déclencheur ? Que s’est-il réellement passé ? Comme le disent d’autres, c’est là qu’ils veulent nous tromper. Ils créent une situation qui les dégage de toute responsabilité tout en enfermant les autres dans un fossé noir où tout le monde sera brûlé. Leur démarche n’exclut pas les policiers, mais elle n’exclut pas non plus ceux dont on parle. Nous n’accepterons pas la diabolisation des forces de l’ordre. Nous n’accepterons pas qu’on les sacrifie là où il y a des responsabilités partagées », a-t-il conclu.
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