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Protocole sur les changements climatiques : le Sénégal ne sera pas prêt pour le Sommet de Cancùn.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature, des Bassins de rétention et des Lacs artificiels était hier au Conseil économique et social (CES). Il répondait aux questions des Conseillers sur les changements durables climatiques lors du projet de planning des plénières.



Protocole sur les changements climatiques : le Sénégal ne sera pas prêt pour le Sommet de Cancùn.
Après avoir religieusement écouté les conseillers, M. Djibo Kâ a pris acte des remarques et des propositions faites par l’équipe de Ousmane Masseck Ndiaye. Celle-ci, dirigée par Mme Voré Gana Seck, a énuméré toutes les questions relatives à un environnement saint pour une meilleure santé des populations a demandé une application du protocole avant le Sommet de Cancùn (célèbre station balnéaire du sud-est du Mexique). Cette conférence des Nations unies qui se tiendra sur le réchauffement climatique se déroulera du 29 novembre au 10 décembre 2010.

Mais, le ministre d’Etat, ministre de l’Environnement qui a salué la qualité du rapport produit par le Conseil économique et social, a dit toute son impuissance à appliquer les propositions avant le Sommet de Cancùn.. « Votre rapport embrasse toutes les questions de fort belle manière. Si ça ne dépendait que de moi, toutes les résolutions seraient faites depuis longtemps », a regretté le ministre d’Etat. Il estime qu’il y a beaucoup de concertations à faire avant d’arriver à l’application de ce document produit par les conseillers.

Dans le document qu’ils lui ont présenté, les conseillers ont arrêté des mesures. Ainsi, dans le domaine de la météorologie, il a été demandé de renforcer le réseau d’observation du temps et du climat, surtout dans le sud du pays pour s’approcher des normes établies et couvrir les nouveaux départements en stations d’observation des paramètres météo en surface et en altitude et les communauté rurales en pluviomètres ; les conseillers ont entre autres demandé la création des stations d’observation marines le long de la côte sénégalaise pour le monitoring, la validation des modèles de météorologie marine et la mise en œuvre de politique pour mieux contenir le problème d’érosion côtière.

La Commission dirigé par la patronne de l’ONG GREEN SENEGAL a recommandé d’améliorer l’efficacité énergétique, la promotion des sources d’énergie renouvelables et des formes durables d’agriculture. Loin de s’en arrêter là dans leur quête d’un environnement viable, les Conseillers ont suggéré la protection et le renforcement des puits de gaz à effet de serre. Aussi, la limitation des émissions de méthane grâce à la récupération dans le secteur de la gestion des déchets a été citée.
Les transports qui polluent énormément n’a pas échappé au travail de la Commission du Développement durable. Ils ont également encouragé des réformes institutionnelles et législatives.

Charles Thialice SENGHOR

Jeudi 15 Avril 2010 - 01:05


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