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Putsch raté en Gambie: "Yaya Jammeh devrait en tirer une leçon", Aboubacry Mbodji (RADDHO)



La Rencontre Africaine de Défense des Droits de l’Homme (RADDHO) estime que la tentative de coup d’état échoué ou mutinerie qui a eu lieu en Gambie hier n’est pas une surprise. Selon le secrétaire général Aboubacry Mbodj, le président Yaya Diameh ne respecte pas les droits humains car « il a instauré un régime de dictature depuis son arrivée au pouvoir en 1994 ».


Le droit de l'hommiste a rappelé par ailleurs que le président Jammeh a pris le pouvoir par la force et a installé un climat de peur en Gambie. Ainsi dira t-il, ce dernier: «Nous condamnons toute prise de pouvoir par les armes parce que ceux qui règnent par les  armes périssent par les armes ». En outre, estime la RADDHO, ce qui s’est passé hier en Gambie, est un avertissement solennel pour le président. Il devrait en tiré une leçon et respecter la Démocratie. Car, servent les droits de l'hommiste, il est clairement indiqué dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, qu’aucun peuple ne doit se soumettre à la tyrannie  et si c’est le cas, il peut utiliser la violence légitime pour sortir de cette tyrannie.


 Aboubacry Mbodji de préciser ce mercredi matin au siège de la RADDHO que le président Gambien y a toujours violé les droits humains. «Il a instauré la dictature, les populations ont eu peur, elles sont terrorisées par le régime de Jammeh. Mais les choses pouvaient dégénérer si le peuple décidait de se joindre à l’armée comme au Burkina Faso», alors le secrétaire général qui soutient que les conséquences de cette tentative de coups d’état peuvent être désastreuses.


A cet effet, il interpelle la communauté internationale sur la situation en Gambie en indiquant que Yaya Jammeh doit revenir à la démocratie et respecter les droits humains qu’il ne cesse de violer à l’exemple des  neuf (9) prisonniers exécutés en 2012 dont deux (2) sénégalais. « Dans ce cas-là même les conventions diplomatiques ont été violées car les autorités des pays d’origine de ces prisonniers n’ont pas été averties de l’exécution », dénonce ce dernier qui ajoute que «les familles n’ont pas eu droit à des funérailles parce que les corps n’ont pas été rapatriés ». La Gambie isolée par les Nations Unis et par certaines institutions européennes, le président doit revoir sa gestion, avertit la RADDHO. 


Mercredi 31 Décembre 2014 - 14:07


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