Les chasseurs slovaques n'ont été interpellés que quelques heures mais l'affaire est embarrassante. Ces hommes ne sont pas entrés en catimini dans le pays. Ils ont obtenu un visa à l'ambassade de Centrafrique à Paris. Quand ils ont atterris à Bangui, ils sont passés entre les mains des services de l'immigration et ensuite ils se sont installés à l'hôtel.
Ces Slovaques sont venus dans un but précis : ce sont les partenaires économiques de l'ancien porte-parole du gouvernement avec qui ils ont fondé la SOCAPRO, une société de chasse professionnelle centrafricaine.
Au cours de ce nouveau voyage en Centrafrique, car certains en sont à leur troisième visite, ils ont signé les derniers papiers administratifs de la société et visité une réserve de chasse.
C'est rentrant de cette excursion à 600 km de la capitale qu'ils ont été bloqués à un poste de contrôle.
On les a fouillés, on a saisi leur matériel audiovisuel et pris sur eux plusieurs milliers d'euros. Une grosse prise à en croire les autorités qui ont déclaré que «Ces hommes armés, étaient en possession d'une importante cargaison d'armes et de munitions de guerre et qu'ils fomentaient un coup d'Etat».
Une accusation sans fondement, on le sait aujourd'hui. Le ministère slovaque parle de malentendu, les chasseurs eux sont libres mais pour l'instant ils n'ont récupéré ni leur argent ni leur matériel.
Ces Slovaques sont venus dans un but précis : ce sont les partenaires économiques de l'ancien porte-parole du gouvernement avec qui ils ont fondé la SOCAPRO, une société de chasse professionnelle centrafricaine.
Au cours de ce nouveau voyage en Centrafrique, car certains en sont à leur troisième visite, ils ont signé les derniers papiers administratifs de la société et visité une réserve de chasse.
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