Aucun chronogramme officiel n'est encore dévoilé par l'autorité nationale des élections. Les dates murmurées en coulisse évoquent un premier tour des élections présidentielles avant la fin du mois de décembre, ce qui permettrait de boucler le processus électoral en janvier 2016. Le porte-parole du gouvernement Dominique Said Paguindji assure qu'il ne s'agit absolument pas d'une troisième transition.
« Il y aura un petit glissement de quelques jours sur le mois de janvier 2016 et pour cela, on n'a pas besoin de demander une prolongation de la transition, dit-il au micro de RFI. On n'a pas besoin pour cela de modifier la Charte constitutionnelle. D'ailleurs, les dispositions pertinentes de la Charte constitutionnelle autorisent les autorités de la transition à rester en place jusqu'à l'installation des nouvelles autorités régulièrement élues. »
D'ailleurs Blaise Fleury Otto, avocat et président de la commission loi au Parlement ne note pas de problèmes légaux qui empêcheraient le gouvernement de transition de rester en place le temps que de nouvelles autorités soient élues, si et seulement si le processus électoral est amorcé avant la fin de l'année. La communauté internationale devrait valider sur le principe ce débordement sur 2016, si la Communauté économique des Etats de l'Afrique centrale (CEEAC) donne son accord, confie un diplomate à RFI.
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