« En l’espace de deux années, l’armée française a réussi à remplir l’ensemble des objectifs qui lui avaient été assignés », a déclaré le ministre venu assister à la cérémonie d'investiture du nouveau président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, élu le 14 février dernier.
« Elle s’apprête à transmettre à la Minusca, ainsi qu’à la future mission européenne EUTM RCA, une situation stabilisée avec une transition politique réussie. Et c’est une évidence, il faut savoir avoir la réactivité d’ouvrir une opération extérieure, il faut aussi savoir fermer une opération extérieure. C’est donc avec la satisfaction du devoir accompli », a-t-il ajouté.
Une réduction progressive du contingent en 2016
« Bien sûr tout n'est pas résolu, mais nous voyons enfin le pays sortir d'une longue période de troubles et d'incertitudes », a-t-il poursuivi devant les forces françaises stationnées à l'aéroport M'Poko.
La France, ancienne puissance coloniale qui avait lancé dans l'urgence l'opération et mobilisé jusqu'à 2 500 soldats au plus fort des tensions, compte encore 900 hommes en Centrafrique, un contingent qu'elle réduira progressivement au cours de l'année. Le ministre français de la Défense n'a toutefois pas donné de calendrier précis de retrait.
Quelques éléments français continueront aussi à assurer la sécurité de l'aéroport. Les soldats français stationnés en Côte d'Ivoire et au Sahel seront par ailleurs « prêts à intervenir rapidement » si nécessaire, a indiqué Jean-Yves Le Drian.
« Elle s’apprête à transmettre à la Minusca, ainsi qu’à la future mission européenne EUTM RCA, une situation stabilisée avec une transition politique réussie. Et c’est une évidence, il faut savoir avoir la réactivité d’ouvrir une opération extérieure, il faut aussi savoir fermer une opération extérieure. C’est donc avec la satisfaction du devoir accompli », a-t-il ajouté.
Une réduction progressive du contingent en 2016
« Bien sûr tout n'est pas résolu, mais nous voyons enfin le pays sortir d'une longue période de troubles et d'incertitudes », a-t-il poursuivi devant les forces françaises stationnées à l'aéroport M'Poko.
La France, ancienne puissance coloniale qui avait lancé dans l'urgence l'opération et mobilisé jusqu'à 2 500 soldats au plus fort des tensions, compte encore 900 hommes en Centrafrique, un contingent qu'elle réduira progressivement au cours de l'année. Le ministre français de la Défense n'a toutefois pas donné de calendrier précis de retrait.
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