Une dotation de fonds au Premier ministre pour les actions gouvernementales menées dans le cadre du prêt ; un appui aux différentes composantes de la société civile ; des appuis aux diverses actions menées dans le cadre de l’assistance sociale et humanitaire et enfin un appui à l’action présidentielle. C’est ainsi qu’ont été redistribués les 2,5 millions de dollars - soit 1,132 milliards de FCFA – selon un tableau récapitulatif de la gestion des fonds politiques signé par Joseph Mabingui, le directeur de cabinet de la présidente centrafricaine.
Il assure que cet argent a donc bien servi à des actions en faveur de la réconciliation et à l’instauration de la sécurité, à Bangui, et non à des fins personnelles. Il conteste également une inégalité dans la procédure de la création de ces fonds politiques. Il ne s’agit pas de détournement car, insiste-t-il, face à l’urgence de la situation en Centrafrique, en mars, la présidente aurait décidé d’agir d’abord et de régulariser la situation comptable par la suite.
« Elle [Catherine Samba-Panza, ndlr] a utilisé une partie de ces fonds politiques pour ce travail là ; pour faire baisser la tension ; convaincre les gens à revenir autour de la table de la négociation. C’est ce qu’elle a obtenu avec, d’abord l’atelier qui a préparé Brazzaville. Cela ne se fait pas qu’avec de la parole », a-t-il déclaré.
« Elle [Catherine Samba-Panza, ndlr] a aidé par des véhicules qu’elle a mis à la disposition de certaines communautés. Vous savez, quand elle est arrivée à la présidence, il n’y avait rien du tout. Il n’y avait rien, pas de véhicules. Dans la caisse de l’Etat, il n’y avait rien », a affirmé à RFI Joseph Mabingui.
-
Royaume-Uni : tollé après l’adoption de la loi sur l’expulsion des migrants vers le Rwanda
-
Djibouti : au moins 38 morts dans un naufrage
-
Guinée: l’opposition s’organise autour de l’Union sacrée pour faire pression sur la transition
-
Soudan du Sud: une dizaine de pays dénoncent les taxes sur les opérations humanitaires
-
Mali : plus de 110 civils enlevés par des "djihadistes" présumés