Une transition de deux ans, puis une présidentielle transparente... Aujourd'hui, la Centrafrique est sur de bons rails. C'est du moins ce que veut croire François Hollande. C'est l’une des raisons de sa visite ce vendredi.
Au plus fort de la guerre civile entre milices Seleka et anti-Balaka, il y avait quelque 2000 soldats français dans ce pays. Aujourd'hui, il n'en reste que 650.
L'objectif de François Hollande est que l'opération militaire Sangaris, débutée en décembre 2013, se termine dans les prochains mois. Si tout va bien, à la fin de l'année, il ne restera que 100 ou 200 soldats français. Les uns formeront la nouvelle armée centrafricaine, et les autres piloteront peut-être à distance les futurs drones armés de la Minusca.
Cet après-midi, pour mieux se convaincre que la guerre civile est terminée, les deux présidents, le Centrafricain Faustin-Archange Touadéra et le Français François Hollande, vont visiter le PK5, cette enclave musulmane, à l'intérieur de Bangui, où les habitants commencent à rentrer chez eux.
En fait, en revenant à Bangui, un an avant la fin de son quinquennat, François Hollande veut prouver qu'il est capable de terminer une guerre. Si l'opération Barkhane s'installe dans la durée, l'opération Sangaris touche à sa fin. Le message est politique. Le chef de l'Etat français entend montrer qu'il n'est pas seulement le « gendarme de l'Afrique ».
Au plus fort de la guerre civile entre milices Seleka et anti-Balaka, il y avait quelque 2000 soldats français dans ce pays. Aujourd'hui, il n'en reste que 650.
L'objectif de François Hollande est que l'opération militaire Sangaris, débutée en décembre 2013, se termine dans les prochains mois. Si tout va bien, à la fin de l'année, il ne restera que 100 ou 200 soldats français. Les uns formeront la nouvelle armée centrafricaine, et les autres piloteront peut-être à distance les futurs drones armés de la Minusca.
Cet après-midi, pour mieux se convaincre que la guerre civile est terminée, les deux présidents, le Centrafricain Faustin-Archange Touadéra et le Français François Hollande, vont visiter le PK5, cette enclave musulmane, à l'intérieur de Bangui, où les habitants commencent à rentrer chez eux.
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